Myria Ferboys

Allégeance Martell

 

Je m'appelle Myria Ferboys, mais on me connait sous le nom de Ria. On peut dire que j'ai 18 ans et j'appartiens à la maison Ferboys, mon allegeance va donc à la maison Martell. Ma région à moi c'est Dorne c'est pour ça que je veux rejoindre le groupe des : dorniens.

On dit de moi que je suis charmante, pleine d'esprit, enjôleuse, attentionnée et audacieuse mais aussi entêtée, mélancolique, susceptible, méfiante, insécure. et l'on me distingue par un discret tatouage de vipère qui s'enroule sur mes côtes, mais même mes sœurs ne sont pas au courant. Je me bas principalement avec mes charmes et du poison.

Moi je crois en les Anciens Dieux et sinon j'ai une jument, un présent de mon frère aîné, Cletus, pour mon anniversaire.

Jon Snow est est un screugneugneu de batard c'est mama qui l'a dit.

Ma naissance et ma petite enfance, est-ce vraiment utile d'en faire mention ? Je ne s'en souviens pas, ou à peine. Je suis née en 280, au domaine de Ferboys qui garde la voie vers les Osseux. Je suis née trop tard, c'est la seule chose qui importe. Après Cletus et Ynys, ce qui m'ôta tout espoir de voir un jour les terres familiales m'appartenir, bien que, pour mieux me trouver un parti le moment venu, Mestre Edwin m'aie éduqué à la comptabilité et à la gestion d'un castel.

A vrai dire, le début de ma vie était terriblement ennuyeux. Noble et fille d'une grande maison, oui, mais exceptionnelle ? Pas tant que ça. Je ne possédais pas la silhouette élancée de ma grande sœur qui lui attirait les regards du jeune Quentyn Martell, pupille de notre père. Même ma sœur cadette, Gwyneth, encore un bambin bruyant, réclamait plus d'attentions. J'étais perpétuellement décoiffée par les vents marins et je m'en moquais un peu à l'époque. Une fillette un peu sauvage, courant le long des murailles du château et ressemblant plus à un petit poney des montagnes qu'aux demoiselles chantées par les bardes. Cette période dura un temps. Puis, aux alentours de mon douzième anniversaire, je me mis à changer, à grandir, à mûrir. C'était l'année où on fiança Ynys à Ryon Allyrion.

Un tournoi fut organisé pour célébrer la noce et toute la noblesse de Dorne, parfois même d'au delà, fit le déplacement. Ma mère, Jayne Gargalen, s'était chargée de rendre mon aînée resplendissante et nous avait parés de nos plus beaux atours, Gwyneth et moi. J'étais un peu jalouse mais mère me répéta pour la centième fois que mon jour viendrait aussi. Le pupille de père serait évidemment présent, ainsi que certains membres de la famille princière. Je les connaissais de nom et m'en étais fait une image mentale proche de celle de Quentyn : trapus, carrés et peu souriants. Mais c'était un jugement hâtif et bien éloigné de la réalité. Je l'aperçus depuis sa fenêtre lors de son arrivée : grand, mince et aussi gracieux à cheval que lorsqu'il démonta. En lieu et place de la terne paillasse brune de son neveu, il avait une crinière de cheveux noirs et chatoyants. Il plaisantait avec un des membres de sa suite, je me rappelle encore de son sourire. Je me vis dans l'impossibilité de lui adresser la parole lors du tournoi et du banquet qui s'en suivi, mais je gravais dans ma mémoire chacun de ses traits, le dévorant des yeux autant que j'osais. Mon père cachait son amertume due à une ancestrale histoire de duel. Il s'appliqua à nous installer les plus éloignée possible et nous fit monter nous coucher dès que la bienséance le lui autorisa.

Plus tard, ce fut mon tour. Mes parents commencèrent à recevoir et à envoyer des propositions d'unions. Aucun des prétendants ne me convenait cependant et je persistais à faire valoir mon droit de refuser. J'avais cessé d'envier Ynys et son ventre qui s'était arrondi pour cracher le marmot de son affreux mari. Je soupirais sur le soleil de mes pensées et c'est toujours le cas maintenant. A côté de l'astre du jour, même une étoile parait bien pâle et tous les nobles qui m'étaient proposés paraissaient fades, tristes et lassants. Est-ce que tous les hommes sont aussi tristes ou est-ce que ce sont uniquement ceux des Osseux ? Je n'ai plus rien à faire à Ferboys, qui ne sera jamais mien. J'ai envie de voir le monde et si je ne me dépêche pas, je serai vieille fille avant de l'avoir découvert.

Son héritage Andal lui a fait don de long cheveux blonds et d'un regard bleu acier. Comme la plupart des dorniens rocheux, sa peau est pâle comme le lait. De sa mère, elle tient le reste. Les formes féminines et les traits doux, elle sait maintenant en tirer avantage. Dans sa province natale, elle s'habille de lins et de soieries, mais porte régulièrement du cuir, parfois caché sous une étoffe légère. Elle dégage une impression d'élégance naturelle et de nonchalance, mais elle passe parfois des heures à s'apprêter. Elle porte un pendentif en bois de barral, sculpté en forme de feuille. Les Anciens Dieux sont rares dans le sud, ainsi, ils sont toujours avec elle. Elle cache un couteau dans sa botte en quasi permanence, on ne sait jamais quand on peut en avoir besoin. Elle est méfiante et a du mal à s'ouvrir aux inconnus, mais ne se gène pas pour fleurter avec de parfaits étrangers.