Lyanna Volmark

Allégeance aux Greyjoy

 

Je m'appelle Lyanna Volmark, mais on me connait sous le nom de Lya. On peut dire que j'ai 20 ans et j'appartiens à la maison Volmark, mon allegeance va donc aux Greyjoy. Ma région à moi c'est les îles de fer c'est pour ça que je veux rejoindre le groupe des : îles de fer.

On dit de moi que je suis déterminée - courageuse - fonceuse - combative - guerrière & malade en mer - maladroite - un poil rebelle - souvent dans la lune - un peu naïve et l'on me distingue par beh ... rien de particulier en fait. . Je me bas principalement avec un arc et deux dagues.

Moi je crois au dieu noyé et sinon j'ai un étalon noir nommé Illick  

Jon Snow est un screugneugneu de bâtard, c'est Mama qui l'a dit.

« Fait donc taire cet enfant Sjoanna ! » L'homme empoigna le bras de sa femme. Dans les bras de celle-ci, camouflé sous un tas de dentelle, se trouvait un bébé. Le vent glacé de décembre fouettait le visage de sa femme. Elle pleurait, tout comme son bébé.
Les pas du couple crissaient dans la neige. Le silence n'était rompu que par les pleurs de l'enfant. Agacé, l'homme attrapa contre son torse le petit être. « Ils vont nous trouver si elle ne se tait pas ! » Sjoanna, essuya les larmes sur ses joues. Elle regardait durement son époux. Ses épaules se haussaient au rythme de sa respiration.

Après quelques heures de marche dans le grand froid, une petite maison avec de la lumière se fit voir au loin. L'homme tira sur le bras de sa femme. « Courage, nous y sommes presque. » À la vue de la maison, la femme sentit quelque chose de chaud sur ses joues. Elle s'empressa de vite les essuyer et de hocher la tête. Il le fallait, c'était la seule solution.
L'homme, que Sjoanna appelait par son prénom depuis maintenant dix bonnes minutes pour strictement rien, Aksel donc, toqua à la porte de la petite bâtisse. Ce n'était qu'un amas de planche en bois, mais on pouvait sentir la chaleur rien qu'en se tenant près de la porte.

Un très vieil homme ouvrit. Il avait un bandeau sur son œil gauche, et une jambe de bois. Édenté, le vieux observa un instant l'homme, puis la femme un peu plus derrière. Sans poser la moindre question, il les fît entrer.
Aksel rendit l'enfant à sa compagne. Celle-ci caressa la joue de sa fille endormie. « Qu'est-ce que tu veux Aksel ? » le ton du vieillard était las et fatigué. Il désigna deux chaises en bois avec le menton et les couple s'installa, tandis que le vieux leurs préparaient du thé. « Ecoute Hannibal, je sais que tu m'en veux depuis tout ce temps mais ... » — « Viens-en tout de suite au fait, Crapule ! ». Un silence de mort s'installa alors. Puis Aksel se racla la gorge. « Je t'en conjures … garde nôtre enfant. » Le vieil Hannibal s'offusqua et s'apprêtait à répliquer mais Aksel enchaîna. « Sjoanna et moi sommes condamnés ! Je ne veux pas qu'ils aient aussi ma fille ! Hannibal, tu l'emmènera où tu veux, je veux juste qu'elle vive décemment ! »

Et alors le vieil Hannibal posa son œil valide sur le bébé. Un môme … ! N'était il pas trop vieux pour cela ? Il tendit les bras vers la petite. Sjoanna la serra d'autant plus contre elle. « Sjoanna, je t'en pries … Donne-la lui. » La blonde lui tendit l'enfant et fondit en larmes.

— 4 années plus tard, à bord d'un petit bateau. —

« Allons bon Gamine, tiens-toi droite ! ». Debout près de la rambarde du navire, se tenait une enfant d'à peine quatre ans. Cette dernière avait le teint un peu vert, et retenait des haut-le-cœur. Hannibal lâcha un instant la barre et s'approcha d'elle. Même si sa protégée était malade en mer et incapable de tenir la barre du petit bateau, Hannibal l'adorait. Etait-ce réciproque ? Pour dire vrai, il n'en avait aucun idée.

Mais il n'aura jamais pu le lui demandé. À cet instant, le bateau percuta un rocher et la secousse fut extrêmement violente. La petite fille fut projetée hors du bateau et Hannibal … on ne retrouva jamais le corps du vieux marin.
L'enfant battait des bras dans l'eau, mais les vagues la ramenait sans cesse vers le fond. Et puis soudain, le noir complet.

Lorsqu'elle se réveilla, elle était allongée dans un lit. Mais ce n'était pas le vieux lit sur lequel elle dormait chez le vieux loup de mer. Au dessus d'elle, il y avait une dame. Une très jolie dame. Elle lui mettait un tissus imbibé d'eau sur le front. La petite fille toussa et se redressa. Elle regarda à droite, regarda à gauche. Elle ne connaissait rien.

Il lui fallut quelques jours avant de reparler, sûrement à cause du traumatisme. La Maîtresse de maison l'avait nommée « Lyanna ». Ça lui plaisait beaucoup et ça lui allait bien. Très vite, Lyanna eut la place de dernière petite fille chez les Volmark. Sa sœur aînée, Askja, était très gentille avec elle, et les deux filles s'entendirent tout de suite à merveille.

Sans poser de questions sur son passé, Lyanna grandit au sein d'une famille aimante, tout en s'épanouissant. L'équitation et la chasse devinrent les passes-temps favoris de la jolie Lya', qui y consacrait tout son temps libre.  Soupirant de temps en temps au prince charmant, gagnant en caractère, elle devînt une jolie jeune femme.

Mais Askja s'en alla bien trop vite au goût de la jeune Volmark. Certes, sa sœur avait soif d'aventures, mais … mais elle laissait tout de même sa petite sœur seule ! Enfin presque …
Après le départ de l'aînée, Lyanna redoubla d'efforts pour devenir une héritière digne de ce nom. Elle s'entraîna avec des maîtres d'armes, pour devenir une femme forte. Oh, pas sentimentalement parlant, de ce côté là, elle serait toujours un marshmallow … Mais forte au combat. Elle voulait que les personnes qui la voyait battre se disent : « Ouah, l'héritière Volmark honore bien son nom. »
Entretenant sa passion pour la chasse et l'équitation, son père, Brandon Volmark, lui offrit un étalon. Elle l'appela Illick et noua une relation très forte avec ce cheval.

Un jour de juillet, alors que Lyanna et Illick se promenait, une nouvelle traversa les îles de fer : « Hey z'avez entendu ? Paraît qu'le Méchant Loup a fait naufrage ! Pauv' M'zelle Volmark, j'l'aimais bien moi l'aînée ! » — « Pensez à la famille. Ils doivent être sous le choc, ils aimaient tellement Askja ! » — « Et la p'tite dernière ! Elle qui se menait tellement pour ressembler à sa sœur ! ». Prise de panique, Lyanna rentra plus tôt que prévu et alla trouver son père.

« Père ? » — « Plus tard Lyanna, je suis occupé vois-tu. » Mais elle se plaça devant lui, et se permit un affront du regard. Brandon l'observa un instant, impassible, puis soupira. « D'accord, je t'écoute. » — « Vous savez ce qui est arrivé à Askja et son bateau n'est-ce pas ? ». Il tiqua. Brandon connaissait sa fille, elle voudrait partir à la recherche de celle-ci. « Lyanna, s'il te plaît … » — « Pourquoi vous ne m'avez rien dit ? » elle lui tourna le dos. « Je me rendrait à Port-Real dès demain. » — « Par quel moyen ma fille ? » Il ne put s'empêcher de sourire tristement devant la détermination de son enfant. « Je prendrais le bateau. Ils ne refuseront pas l'héritière Volmark à leurs côtés vos marins, n'est-ce pas ? »

Chose dite, chose faite. Agrippée à la rambarde du bateau, les cheveux noués et le teint vert, Lyanna se rendait à Port-Real. Bien sûr, Illick était de la partie.
« Askja, tu n'as pas intérêt à être morte … »

« C'que je pense de la demoiselle Volmark … ? C'est une belle jeune femme, elle à un teint laiteux, des lèvres rouges comme le sang et des cheveux noir comme l'ébène. Dans ses grands yeux enfantin, aussi noirs que ses cheveux, on y lis clairement sa détermination et sa gentillesse. Frêle vous dîtes ? Attendez de la voir au combat. Elle est gracieuse, féminine et forte à la fois. Il faut dire qu'elle a été à la bonne école la p'tite dame. Elle refuse jamais d'aider quelqu'un. Bon après ça reste une fille des îles de fer et elle est parfois … souvent en fait, en train d'exprimer son fort caractère.

M'enfin depuis que sa grande sœur est partie, elle a bien mûrit. Qu'est-ce qui a bien put se passer dans sa tête ? Je mettrais ma main à couper que c'est parce qu'elle veut être forte comme Askja. Même si elles ne sont pas sœurs par le sang, y'a toujours un p'tit truc entre elles deux. Maintenant, je sais que la p'tite Lya est une gentille dame. Et si vous lui demandiez à elle, ce qu'elle pense de son caractère et tout ? »

« Je ne suis pas Askja. Je sais que j'essaie de lui ressembler mais je ne serais jamais ma grande sœur. Je suis moi. Forte, et non je ne me vante pas, et un peu naïve. Donnez-moi une pomme empoisonnée que je serais capable de la manger !
Je suis, du moins je l'espère, l'héritière parfaite. Pas que je veuilles mettre ma sœur en dehors de tout ça, mais c'est elle qui est partie après tout. Et disons que je me suis démenée pour être ce que je suis. Je suis l'héritière Volmark. Voilà tout. »