CERSEI • when you play the game of thrones, you win or you die (en construction)

Cersei Lannister

{LANNISTER}

Je m'appelle Cersei Lannister. On peut dire que j'ai trente-deux ans et j'appartiens à la maison Lannister par naissance et à la maison Baratheon par mariage. Cependant, mon allégeance va depuis toujours et exclusivement à la maison Lannister. Ma région natale est l'Ouest ; cependant, étant Régente du Royaume, je veux rejoindre le groupe de : la Couronne.

On dit de moi que je suis élégante, déterminée, courageuse, maternelle et intelligente, mais aussi manipulatrice, sans scrupules, paranoïaque, fière et de mauvaise foi. On me distingue, entre autre, par un bijoux hérité de ma mère Joanna ; une longue chaine en or au bout de laquelle pend un ovale d'or provenant des mines de Port-Lannis et frappé du Lion rugissant des Lannister. Je me bas principalement avec ma répartie et ma beauté.

Je crois aux Sept , bien qu'ils n'aient pas de pitié ; c'est d'ailleurs pour cela que ce sont des Dieux. La Capitale étant un terrain de jeu suffisant pour m'occuper, je n'ai pas de familier.

Bien que n'étant que peu appréciée, et parfois même détestée, tout le monde s'accorde pour rendre justice à Cersei sur un point : c'est une très belle femme. Grande, le teint pâle et dotée des yeux verts et de la chevelure blonde ondulée caractéristique des Lannisters, elle peut faire montre de beaucoup de grâce et de sophistication. D'ailleurs, elle est une des figures les plus suivies en ce qui concerne le savoir-vivre et le maintien de Cour. Ses couleurs de prédilection son bien sûr le pourpre et l'or, sous toutes ses formes ; très fière de sa maison et ses ses symboles, elle ne perd jamais une occasion de montrer qu'elle est une Lionne de Castral-Roc et non la veuve de feu Robert Baratheon, premier du nom. Ses seules reliques qui rappellent son mariage sont son diadème rappelant les cornes de cerf, qu'elle porte au creux de ses coiffes compliquées, et toujours arrangées à la mode du sud.

Code:: <b>Lena Headey</b> → [color=#570906]Cersei Lannister[/color]

Je suis âgée de 22 ans. J'ai connu le forum par PRD. Je serai présente tous les jours et pourrai RP le week-end (durant la période scolaire) et n'importe quand (durant les vacances).

An 273 ¤ « Cersei ! Ne restez pas là, ce n’est pas un spectacle pour vos yeux ! » La mine livide, les yeux habités par la terreur et la bouche légèrement entrouverte, je me tenais sur le pas de la porte de la chambre. Là, dans le grand lit, une femme hurlait, le visage déformé par la douleur alors qu’une multitude de servantes s’affairait autour d’elle. Toutes empressées et se criant des ordres pour passer par-dessus les puissants cris de Lady Joanna. Les draps maculés de sang - les rendant aussi rouge que la bannière flottant en haut du fort - achevèrent d’impressionner la petite fille que j’étais alors. Partagée entre l’envie de me précipiter dans la chambre, ou de me réfugier dans les bras de mon frère, je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir qu’il était là. Très droit, les bras croisés sur sa poitrine, son regard brûlait ma nuque. Il m’avait pourtant prévenu, il m’avait dit de ne pas monter voir ce qu’il se passait. Mais après le discours qu’avait tenu Septa Sybille, je n’avais pas pu tenir plus longtemps. Mieux valait que je continue ma broderie pour offrir un mouchoir au nouveau-né. « Votre mère serait heureuse, et votre père fier de vous. » Je m’étais contentée d’un sourire méprisant. Comment aurais-je pu décemment piquer mes aiguilles alors que ma mère était à l’agonie ? Je revoyais son beau visage illuminé d’un sourire éclatant, une main sur mes cheveux et l’autre soutenant son ventre. Cette seconde maternité l’avait rendue plus belle que jamais, et la perspective d’un petit frère ou d’une petite sœur m’avait semblée le plus grand des bonheurs. A présent, j’en venais à maudire cette petite chose qui déchirait ses entrailles et qui aurait raison de sa santé fragile. Car je ne me faisais pas d’illusions : tandis que les murs résonnaient des injonctions des sœurs voilées, l’envie soudaine me pris de courir jusqu’au lit et d’arracher le démon ce corps en bouillie, comme pour l’en exorciser. J’y serais d’ailleurs parvenue si brusquement, les bras déjà puissants de Jaime ne m’avaient retenue. Je sentais son souffle dans mon cou, un souffle chaud et calme. Nous bataillâmes en silence quelques instants puis, contre mon oreille, je l’entendais alors murmurer des paroles qu’il voulait rassurantes. Paroles qui n’avaient qu’un effet mineur, mais malgré ses sept ans, je n’étais surtout pas de taille à vaincre des mains qui arrivaient déjà à tordre un fer à cheval. « Cersei, arrête. C’est fini. » Je griffais ses avant-bras, je gigotais en tous sens. Ce ne fut que lorsque sa bouche entra en contact avec ma peau pour la mordre violemment que je cessais toute résistance. Je me laissais alors aller contre son torse, fermant les yeux. Presque apaisée. Jaime et moi n’étions pas seulement frère et sœur. Nous étions jumeaux. Nous avions partagé le vetre de notre mère, et étions venus au monde ensemble. Le vieux Mestre lui avait d’ailleurs raconté qu’à la naissance, Jaime agrippait mon pied droit. Depuis ce jour, nous étions inséparables. Une proximité combinée avec une ressemblance frappante, de laquelle nous étions fiers et avec laquelle nous aimions nous amuser. Combien de fois notre père était-il entré dans une colère noire en s’apercevant que nous avions échangé nos vêtements pour tromper la vigilance de nos chaperons ? Combien de fois notre mère avait-elle ordonné que l’on fasse garder ma porte pour que je ne puisse me glisser dans le lit de mon frère, une fois la nuit tombée ? Un ordre que je n’avais jamais compris. Pour moi, pour nous, il n’y avait rien de plus naturel. Mais Joanna Lannister n’était pas de cet avis ; elle avait fait installer mes appartements à l’autre extrémité du couloir et depuis, nous ne nous étions que peu parlé. Et alors que j’allais la perdre pour toujours, un brin d’espoir germait au creux de mon cœur : Jaime et moi ne serions plus séparés. A cette pensée, je me serrais d’avantage contre lui, frissonnant doucement. D’aussi loin que je me souvienne, je l’ai toujours aimé. Que l’on ne me demande pas de l’expliquer, j’en serais incapable. Ce que certains appellent inceste, nous le vivions comme l’amour le plus pur. Un amour que nous ne voulions partager avec personne, raison pour laquelle nous nous rejoignions la nuit, secrètement. Je ne sais comment la camériste de ma mère a eu vent de « nos jeux nocturnes qui n’avaient rien d’innocents », expression qu’elle avait utilisée. Idiote. Les remontrances maternelles ne m’avaient pas atteintes. Je m’étais contentée de rester silencieuse, souriant intérieurement. Elle ne pouvait pas comprendre, personne ne le pouvait. « Vous devez me promettre de cesser ce comportement… ou je serai forcée de tout révéler à votre père ! » Je me retrouvais dès lors seule dans ma chambre, séparée de Jaime et sous la constante surveillance de deux hommes en armure. Avec pour seule satisfaction que l’impertinente camériste avait été renvoyée.

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An 279 ¤ Il se tenait à mes pieds, le visage ensanglanté et ses grosses petites mains en protection, comme pour implorer ma pitié. C’était presque touchant ; croyait-il sincèrement que cela aurait un quelconque ascendant sur moi ? Je souriais alors de toutes mes dents blanches et d’un geste gracieux, je replaçais une de mes longues boucles blondes dans mon dos. Je contournais la masse informe, mes souliers vernis claquant contre la pierre froide de la pièce. Je prenais mon temps. Comme une lionne s’apprêtant à bondir sur sa proie, savourant le singulier plaisir de la chasse avant le festin. J’inclinais la tête sur le côté, les mains jointes devant mon buste. Et je le toisais. Conquérante. « Que tu ne m’aimes pas est une chose, mais pourquoi diable alors m’accorder de l’importance en me frappant ? » Je levais un sourcil, entre interrogation et surprise. Tyrion avait l’art et la manière de parler comme une grande personne du haut de ses six ans. Mais peut-être lui fallait-il cela pour compenser son désavantage ? Car mon petit frère, en plus d’être un matricide, avait eu la singulière idée de naitre difforme. Une demi personne. Un nain. Peut-être lui aurais-je répondu, si la double porte ne s’était alors ouverte, coupant net à mon triomphe. Là, très droit, Jaime tout de fer vêtu ; la chevelure d’or brillant dans l’unique rayon de soleil qui perçait par les fenêtres. Mon cœur manqua un battement. L’émotion palpitant au bord de mes lèvres. Ses beaux yeux verts fixaient Tyrion. « Cersei, laisse-le. » Tandis qu’il s’avançait vers moi, je lui jetais un regard froid, déçue. D’un geste, il releva notre frère comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle au monde. Ce dernier le regardait avec un air d’incompréhension. Nous restâmes tous trois en silence durant quelques instants. Mes mains dans le dos, j’enfonçais mes ongles dans la peau. Avec le temps, Jaime avait acquis cette assurance d’homme que je n’étais pas en droit de lui imiter. Ce dont je me souciais peu d’ailleurs ; mais à la différence de mon jumeau, ma voix n’était guère entendue. « Septa Sybille t’attend. » Je tournais le regard vers lui. Un regard plein de reproches, mais aussi de douleur. J’eus volontiers répliqué, mais c’était inutile. Et puis, j’étais lassée. Brutaliser Tyrion me venait par envie certes, mais surtout par ennuie. J’échappais ainsi à mon cauchemar quotidien : celui de voir de jour en jour que Jaime et moi étions voués à des destins contraires. Destins qu’un homme qui ne m’a jamais semblé moins puissant tenait entre ses mains. Tywin Lannister était un homme sévère, et froid depuis la mort de son épouse. Tout comme moi, il avait son dernier enfant en horreur. Main du Roi, il passait la plus grande partie de son temps à Port-Réal et ne nous voyait que peu. Et lorsqu’il le faisait, son attention toute entière était vouée à Jaime. L’héritier de Castral-Roc. De mon côté, leçons de musique et de séduction rythmaient mes journées. Au loin, la perspective d’un mariage et de la soumission à un époux inconnu. Je savais qu’une des fiertés de mon père résidait dans ma beauté. Je pouvais donc espérer tout parti alléchant, et même un parti royal. Son ambition n’avait d’égale que la froideur qu’il pouvait témoigner, et ce à tous ses enfants – bien qu’il avait l’intelligence de ne pas faire oublier à Tyrion que sa vie avait eu pour prix la mort de notre mère. Celle qui m’avait dit que l’arme la plus fatale d’une femme était ses larmes. Bientôt, ma vie changerait et je me devais de mettre à profit les enseignements dont j’avais pu bénéficier, y compris ce dernier. Je souriais, mais au fond de moi, je hurlais. Je ne supportais pas d’être considérée comme une marchandise ; je me voyais bien mieux dans une armure que dans une robe. Mais la perspective d’être Reine un jour me donnait suffisamment de patience pour accepter ce que l’on m’avait destiné. Avec l’arrière pensée toujours présente qu’avec le pouvoir, je deviendrai mon propre maître. Et que j’aurais Jaimie rien que pour moi.

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Dernière édition par Cersei Lannister le Mar 23 Juil - 12:51, édité 4 fois

Maison : Mallister REPUTATION : 614

Bienvenue

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Au plaisir d'avoir un lien avec toi CERSEI • when you play the game of thrones, you win or you die (en construction) 3507799635

Bienvenueeeee CERSEI • when you play the game of thrones, you win or you die (en construction) 410310802

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On est content de t'avoir parmis nous o/

Bienvenue Cersei CERSEI • when you play the game of thrones, you win or you die (en construction) 3067252071

Heu je crois qu'il te reste un bout de Jaime sur la cuisse CERSEI • when you play the game of thrones, you win or you die (en construction) 3507799635

Welcome here ! o/

Oui encore plus de bienvenue o/

Bienvenue ma fille!

Encore bienvenue môman o/ ♥

Bienvenue

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Ca va tu t'en sors avec ta fiche ? Wink

Oh oui, ne t'inquiète pas Wink

J'avais prévenu : je vais faire un roman, et réécrire tous les bouquins du point de vue de Cersei Laughing

Waah ben bon courage pour faire tout ça o/