Froid et feu de camp... ? [Pv Rickard]

[No comment sur mon titre hein Suspect

]

Aelys & Rickard Whitehill
Chasser seule pouvait être un problème, mais j’étais une habile tireuse à l’arc et une bonne chasseuse, j’avais appris d’un chevalier de la garde de Nuit de plus, autant que des chasseurs de mon peuple. Ma chasse d’aujourd’hui avait été bonne et suffisante pour quelques jours. Je m’étais installé des abris un peu partout, pour pouvoir dormir plus ou moins tranquillement, mais tout le monde savait que nous, les sauvageons, ne dormions que d’un œil. Et je ne faisais pas exception. Enroulée dans ma couverture j’entretenais mon feu pendant que ma viande cuisait.

Quand je repensais à ce qui s’était passé en cinq ans, j’avais l’impression que c’était plutôt dix ans qui étaient passé. Frissonnant un peu je rajoutais un peu de bois dans le feu, le froid devenait plus mordant chaque jour. Et les êtres qui rôdaient dans les forêts donnaient a tous envie de fuir, moi aussi j’avais envie de fuir bien sûr, je voulais leur échapper. A Westeros ce serait possible. Évidemment, mais que pourrais-je faire a Westeros ? Je n’appartenais pas à leur monde, j’étais différent d’eux. Il n’y avait que la Garde de Nuit qui pouvait comprendre ce que c’était de vivre ici. Il n’y avait qu’eux pour comprendre le danger qui guettait ici.

Un bruit me fit sursauter et j’attrapais mon poignard en regardant autour de moi, de ma main libre j’attrapais une branche encore longue pour en faire une torche. Le soir tombait et il commençait à faire sombre. Si j’étais attaquée par un marcheur blanc je ne pourrais me défendre qu’avec ma torche.

Je n'oserais pas me moquer xD

Froid et feu de camp... ?

La fin de la journée était proche, une journée de plus bien loin du confort de la demeure Whitehill.
Il était envoyé en patrouille avec trois de ses camarades. Depuis une heure montés sur leurs chevaux, ils fouillaient la moindre parcelle de terrain à la recherche d'un camp de sauvageon.
Depuis cinq années déjà, Rickard se trouvait au mur. C'était un familier des patrouilles nocturnes, il ne craignait pas la nuit tombante et les créatures qui pouvait s'y cacher... Hormis les marcheurs blanc.
Rickard se remémora l'attaque des cadavres des patrouilleurs Othor et Jafer contre le Lord Commandant, et cela lui donna des frissons.
Les trois patrouilleurs qui l'accompagnait étaient sur le mur depuis quelques mois seulement... Des bleus à qui il fallait encore tout apprendre. Ils étaient bruyant, parlaient et riaient comme si ce n'était qu'une simple promenade au bord de l'eau.
Rickard était agacé, il ordonna l'arrêt des chevaux et se retourna tout en lançant un regard assassin à ses comparses.
"Je ne sais pas où vous vous croyez, mais ce n'est pas une promenade de santé ! Le mur est déjà dangereux, mais au-delà c'est encore bien pire bougre d'âne que vous êtes. Si vous continuez d'avancer et de parler comme vous le faites, tout les sauvageons à au moins 50 kilomètres alentour repèreront notre présence, mais si vous voulez finir vos jours ici dans la neige hérissé de flèches c'est vous que cela regarde, moi je n'en ferais pas partie ! Rentrez tout de suite au mur, que je n'ai plus vos trois têtes de benêt sous les yeux !"

Il donna un léger coup de talon dans les flancs de sa monture et s'enfonça dans la forêt, laissant les trois jeunot derrière lui.
Être seul au-delà du mur était moins effrayant que d'avoir des personnes à charge, il était responsable de leur vie, au moins en ce moment il n'était responsable que de la sienne.
Soudainement, une légère lueur apparut à quelques mètres de là. Un feu de camps...
Le patrouilleur descendit prudemment de son cheval et l'attacha à un arbre. Il se saisit évidement de son épée et avançait le plus silencieusement possible près de la lueur. Si c'était un campement peuplé de sauvageon, il n'avait aucune chance, il se ferait mettre en pièce. Il fallait être prudent et méthodique.
Rickard était désormais proche, assez proche pour voir qu'il n'y avait qu'une seule personne auprès de ce feu de camp... Une femme lui semblait-il.
Il ne rangea pas son épée pour autant. Si ses quelques années au mur lui avait apprit quelques chose, c'est qu'il fallait également se méfier des sauvageonnes qui savait pour la plupart se défendre tout aussi bien qu'un homme.

Le jeune bondit hors de sa cachette, et pointa sa lame vers la femme sauvageonne. "Lâche immédiatement ton arme et ta torche sauvageonne ! Et dit moi ce que tu fais ici !"
Rickard détailla plus avant la jeune femme. Et son visage lui rappelais quelque chose... "Est-ce que je te connais ?" le ton était interrogateur, moins agressif qu'à l'origine...

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

[Tant mieux xD]

Aelys & Rickard Whitehill
Un patrouilleur. J’aurais dû m’en doutais. Normalement je n’étais pas trop proche du mur. Bon bref, le patrouilleur me menaçait avec son épée et je soupirais un peu, j’avais l’habitude mais bon c’était lassant. Je rangeais mon poignard, à ma ceinture, sous ma cape de fourrure qui m’enveloppait complètement, en gardant ma torche. Ça devait être lui, ou d’autres patrouilleurs qui l’accompagnaient, que j’avais entendu un peu plus tôt. « Je garde ma torche. Le feu est la seule défense contre les marcheurs blancs. »

C’était donc normal que je garde ma torche, je n’étais pas stupide non plus hein. J’avais eu un bon professeur, même si pour lui les marcheurs blancs n’étaient plus que des légendes.

« Et je voyage seule, entre les différents campement, je m’arrêtais pour la nuit. » Voyager seule c’était dangereux, mais depuis cinq ans j’avais l’habitude. Et parfois j’avais la compagnie d’un patrouilleur, grâce à qui j’avais des nouvelles de ce qui se passait ailleurs, même si ça ne m’intéressait pas tant que ça. Quoique, vu ce qui se passait ici au-delà du mur, vivre au sud devait être mieux. Enfin je supposais.

« Peut être. Si tu faisais partie de la Garde de Nuit il y a cinq ans tu m’as peut être vue. » J’haussais vaguement les épaules, c’était la seule et uniquement que j’avais été là-bas a Chateaunoir, pour répondre aux interrogations du Lord Commandant. « Tu n’étais pas seul, ils sont où les autres ? » Demandais-je, si ça se trouvait c’était un piège, même si j’en doutais un peu ces hommes n’attaquaient pas une femme seule, n’est-ce pas ?