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HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante

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HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante _
MessageSujet: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeLun 26 Aoû - 21:22



L'été à HautJardin était le plus chaud que j'avais connu de toute ma vie. Grand-mère disait que ce n'était rien d'autre qu'une petite vague de chaleur avant l'automne arride qui sonnerait bientôt à nos portes. Pour ma part, je trouvais que la chaleur était beaucoup trop étouffante. Loras était partie depuis bientôt trois mois. Il était un chevalier, ne devais-je oublier, il devait se rendre à Port-réal pour une quelconque raison alors que je savais très bien qu'il s'y rendait pour se faire quelques hommes. J'étais bien seule depuis son départ, j'avais certes amis et servant comme tout noble mais cela ne m'empêchait pas de m'ennuyer. Après le cours de jardinnage que m'avait réserver Olenna et les quelques centaines de rose que j'avais tuer pour faire un bouquet, je décida qu'il était temps d'aller faire une baignade. Qui ne savait pas que les ruisseaux entourait la ville? Ce n'étais certes pas les rivières les plus grandes que l'on est vue, ni les plus profonde, mais ils étaient magnifique tout comme notre capitale. Je devais tout d'abors m'éclipser de la grande cours quand partir seule n'était même pas une option si je me faisais prendre. Me levant de mon lit, puisque j'avais tellement chaud que je ne voulais même plus bouger, j'enfila ma robe la plus légerte. Il ne fallait pas être stupide pour savoir que je devrais faire un trajet pour me rendre à la rivière. Je me faufila dans la chambre vide de Loras où par la fenêtre je descendis dans la grande cours. Une petite course me suffit pour sortir du jardin des nobles et basculer en un petit saut de moins d'un mètre dans une des nombreuses ruelles de la basse-ville. Tendis que je me rendais dans une des rues dominante, mais surtout marchante pour passer inaperçue, quelqu'un tira sur ma robe de soie, freinant ma course vers la rivière Mander. « Mais qu'es-ce que... » Un petit gamin me fixait droit dans les yeux. Il était si petit, si sale, si maigre. J'avais presque élever la voix, de surprise surtout, sur un petit enfant malade. Malade?! Des pustules entourait son cou, la noirceur de la saleté avait du l'infecté. Il essaya de me sourire mais je du remarquer qu'il n'avait plus aucune dent dans sa petite bouche d'enfant. Le coeur me brisa, que pouvais-je faire pour l'aider?  « Je suis tellement désoler Dame Tyrell!! » s'écria un homme en courant vers le gamin. Il le prit presque par la gorge en le reculant de moi.  « C'est un vrai petit charmeur celui-là ma dame. Je suis vraiment navré de son agissement! Il ne recommencera pas, il pars avec les autres pour le mur ce soir. » J'étais très surprise. Mais il n'avait pas plus de huit ans!? Les hommes du mur étaient-ils désesperer au point de prendre des enfants malade? Je ne savais que trop dire tendis qu'il trainait le gamin vers les autres. Tous des adolescents, tous des hommes. Ils devaient en avoir recruter une vingtaine, des batard pour la pluspart.

« Mais ce n'est qu'un enfant? Puis il est malade! Le mur du nord est il si dépeupler que vous arrachez les enfants du sein de leurs mères?» L'homme cessa de trainer le gamin. Surpris? Non il se retourna fâcher. J'imagine que la politesse cesserait à ce moment précis.  « Dame tyrell. Ce jeune homme est certes plus petit que les autres mais sa mère nous a assurer qu'il avait quatorze ans. Il sera entrainer et soigner au mur! Ne parlez pas de ce que vous ne savez pas! » Je ne souriais pas du tout. D'ailleurs je le trouvais fort habile de m'avoir reconnu aussi facilement mais j'admet que la robe ornée de bijoux de ma famille ne devait pas avoir aider mon anonymat. Je m'approcha du groupe pour observer les gamins. Je n'étais pas tellement plus vieille qu'eux mais il me fâchait de savoir que ces jeunes hommes quitteraient HautJardin pour simplement tout abandonner. Je voulue me fâcher contre le recruteur mais celui-ci me pris le bras avec une fermeté à laquelle je n'étais pas habituer. J'en poussa un crie de surprise.  « Lâchez moi immédiatement! » m'exclamais-je haut et fort causant des regards maladroit sur l'homme qui ne lâchait toujours pas mon bras. Il était beaucoup trop fort pour moi, je sentais mon bras s'affaiblir aussitôt, ou était-ce simplement parceque je n'avais jamais eu d'acte de violence sur mon corps que celui-ci réagissait tel une mauviette mais j'eu très mal. Il me repoussa au centre de la rue et marmonna  « La jolie dame, elle veut qu'on la laisse apprôcher des voleurs, des violeurs, des orphelins affamé et des gens qui ont la haine pour les nobles. Ici mademoiselle ce n'est pas un jeu de qui est le plus genereux, votre cours n'est pas présente alors aller impressioner un autre recruteur que moi. Je n'aie que faire de vos jeux de noble, j'agis sous ordre du roi Robert Baratheon ma dame. »

Certe le coeur me débattait. Je ne crois pas que c'était la cannicule qui provoquait autant mon envie de juste éclater de colère. Il me fallait rapporter cet évènement au plus vite à des gardes! Cet homme, ce vieux crapuleux d'homme grisonnant qui se disait recruteur, je croyais qu'il volait ces enfants tout simplement. Comment outre auraient-ils pu suivre cet espèce d'homme qui n'en était pas un. Je me retourna en colère et fit comme j'avais prévue. Trois garde prirent les devants, pas plus d'un. Ils allèrent aborder le recruteur qui lui aussi était aller chercher de l'aide. Cet rencontre ne prometais rien de bon. Un des garde se retourna vers moi en me demandant comment je voulais punir le corbeau du mur. Ma réponse fut sèche, simple « Arrêtez cet homme! » Les regards se détournèrent à ses mots aussi violent sortant de ma bouche de rose. Un des gardes voulut s'executer mes les deux autres restèrent inertes. C'était un garde de nuit, un homme du mur, sous les ordres du roi lui même. Bien que puissant, les hommes d'HautJardin ne pouvaient réellement discuter avec les hommes du nord. J'étais là, passive, attendant que ce fasse ce que j'avais ordonner.

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Sethen Rivers

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HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante _
MessageSujet: Re: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeMar 27 Aoû - 10:06

Colin était un homme étrange, assez vieux, mal fagoté - malgré les vêtements de la garde de nuit qui étaient sensiblement les même pour tout le monde -, puant l'alcool, et doté de principes misogynes et dégradants…. Mais Colin était également l'un des meilleurs recruteurs, nous ayant ramené des dizaines de bons éléments au mur. Bien sur, j'allais m'en rendre compte, c'était tout simplement parce qu'il prenait tout ce qui passait…. et les éliminait en route, mais je l'ignorais encore ,et nous l'ignorions tous à l'époque où il me tira sans ménagement de ma chambre en me disant quelques mots dont je me rappellerais. « Bouge tes fesses la tapette, tu viens avec moi dans le Bief, discute pas les ordres viennent d'en haut. » Ce qui allait être ma première mission de recrutement ne commençait donc pas sous les meilleurs augures, mais les ordres étant les ordres, je ne pouvais qu'acquiescer, et c'est ainsi que saisissant arme et baluchon, je m'étais mis en route. Nous n'étions que deux, et la route jusqu'au Bief - et plus principalement Hautjardin, était excessivement longue. Bien sur, la majeure partie se ferait en bateau, puis à cheval, mais nous étions tout de même partis pour un voyage qui durerait un mois environ. Un voyage éprouvant, que je n'avais pas été pressé de faire… D'autant qu'il se passa sous les remarques fort agréables de Colin et ses tentatives de tripotages mal habiles. Oui j'étais un homme aux allures de femmes et ce n'était pas pour ça que j'aimais les hommes, voila ce que j'avais réussi à lui faire comprendre alors que nous arrivions aux abords de la ville…. Disons que ça avait pris longtemps. Mais au moins mon intimité était saine et sauve.

[…]

Et désormais ? Voila deux jours que nous étions à Hautjardin, et tandis que je flannais un peu dans les rues de la ville, découvrant des boutiques raffinées, et parlant avec des gens, Colin lui, avait déjà commencé son recrutement. Les enfants qu'il prenait étaient des simples enfants, des petits jeunes parfois blessés, parfois sales, avec qui je n'aurais jamais imaginé voyager dans le passé. Mais les choses changeaient, je n'étais plus a Salvemer la où tout était beau et propre, j'avais rejoins la garde de nuit par fierté et un peu stupide, et désormais les violeurs, les gens sales, les malades, les assassins, étaient monnaies courante… ça me tirait quelques soupirs parfois, et je ne dirais pas que je ne regrettais jamais mon choix. Bien sur que je le regrettais… Comment n'aurais-je pas pu….? Qui ne regrettait pas de …. se renfermer dans une lutte dont il ne pourrait jamais sortir ?

Et dans les jours comme ça, une voix résonnait dans ma tête, dans une voix qui n'était familliere que de moi, me rappelant la chose suivante : Rien d'autre ne t'attend dehors. Je n'avais pas eu le choix, la garde de nuit avait été un espoir, la bas, personne ne posait de questions, et au milieu des menteurs, il n'était pas mal vu de fracasser le crane de quelqu'un de trop curieux…. La bas, au moins, au mur, j'étais une anonyme.

Des bruits de chahut dans une rue adjacente me tirèrent de mes rêveries, alors que mes yeux se perdaient sur une robe émeraude qui aurait mis en valeur ces…. Non. Je ne voulais pas penser à ça. Ni a elle. Main sur la garde de mon épée je me dirigeais vers les sources du bruit, pour tomber face a une scène étrange. Colin malmenait un peu une dame de Hautjardin, que je n'avais pas encore vraiment reconnu, et elle semblait bien se défendre en envoyant des hommes de la garde. Oh bien sur, ça ne ferait pas grand chose, et je ne voyais pas vraiment quoi faire, mais j'intervenais tout de même.

« Colin. Retourne à l'auberge vieux soiffard. Et assure toi que les enfants soient bien nourris. » et alors que mon vieux compatriote se débattait un peu avec un garde de Hautjardin, partant enfin, non sans l'avoir insulté je me retournais vers la Dame, que je reconnaissais enfin comme Lady Tyrell. M'inclinant longuement devant elle, je relevais enfin les yeux.

« Je vous présente mes excuses ma dame, si l'attitude de mon compatriote vous a porté préjudice. Pourrais-je m'enquérir des erreurs qu'il a fait ? »
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HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante _
MessageSujet: Re: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeLun 9 Sep - 1:28

Spoiler:



Ils étaient bouche-bé rien de moins. Le regard furieux vers cet homme je voyais bien que mes trois sauveurs deviendraient rapidement de vrais bouffons. Les marchands environnant regardaient distrait la scène. J'admet qu'avoir été du public, voir une Tyrell se faire refusé un ordre était embarassant et drôle. Mais j'étais la victime présentement alors pas question de riguoler sur cette situation. Un des gardes se tourna vers moi soufflant quelques mots. Ils ne pouvaient pas l'arrêter. Ce fut tout ce qu'il me dit. J'étais pourtant furieuse et un rejet de mes ordres n'étaient même pas envisageable. Avant tout de fois que je puisse poser mes mots un autre homme de la garde de nuit se présenta. Ne pourrais-je définitivement pas avoir ma vengeance? Mon regard toucha le dégout et ce n'était pas du au visage du nouvel arrivant mais bien à la réalisation que mes actions n'auraient rien donner. Je soupira lourdement avant de me retourner. Je voulais retourner à mes quartiers et mourir dans cet chaleur étouffante plutôt que de rester une seconde de plus face à cet humiliation publique.

Tendis que je voulais continuer un des gardes m'arrêta. Il avait un regard plus doux que les deux autres, j'imagine qu'il se sentait mal. Il me dixit de me retourner pour parler au nouvel arrivant. Il avait gentiment approcher mes gardes et ceux-ci ne voulait pas que les gens d'HautJardin commence à detester les garde de nuit suite à cet évènement. Il est certain que j'aurais tout rapporté à ma Grand-mère et qu'elle aurait fermer les porte du Bief à ces hommes. Je soupira à nouveau. Dans quelle misère m'étais-je embarqué en cette magnifique journée de chaleur intense?« Je n'aie de ma jeune vie, jamais rencontré pareil horreur. Vous êtes un homme du nord n'es-ce pas? Expliquer moi ce que vous allez bien pouvoir faire avec des garçons malades ou encore des voleurs. Je ne comprend pas, ces hommes...non ces enfants on besoin d'aide ici en HautJardin. Les emmener dans un climat peu clément du Nord dans leurs états pitoyable ne fera qu'empirer leurs cas et vous perdrez surement la moitié de vos hommes juste sur le chemin du retour.   » Je pris le temps de respirer. Je n'étais pas du tout contente. Il est certains que je ne comprenait pas l'ampleur des hommes du mur, encore moins leurs rôle, mais je comprenais qu'un homme du Bief appartenait au Bief. Je respirais plus doucement tendis que mes nerf se détendait minimalement. Qu'aurais-je pu réellement changer en ce monde à perdre la parole ainsi, en ces lieux. Ce n'était certainement pas moi qui changerait ce monde en essayant d'humilier un homme du mur qui ne faisait que s'excuser des erreurs de son frère d'arme. Un nouveau soupire, mes yeux ne quittait plus le sol. Je n'osais pas relever mon regard, n'était-ce que pour ne pas revoir ce jeune garçon. « Certes, vous n'aurez qu'à demandé aux orphelins derrière vous pour apprendre que ce viel ivrogne soit disant chevalier du mur, m'à brusquer. Il a essayer de me faire du mal en me repoussant alors que je voulais seulement avoir l'avis de ces hommes. J'aimerais seulement savoir s'il sont en accord pour partir du Bief ou s'ils y sont forcé. Tout homme est libre en HautJardin, jusqu'à sa mort.» Dis-je pour en finir avec cette discution.

Mes yeux vinrent chercher son regard après un moment. Je restait indécise quant à ma réaction future, ne sachant comment réellement agir. Quoi que je donnerais comme ordre, mes gardes n'en feraient rien. Ils n'étaient même pas miens, j'étais de la noblesse mais quel pouvoir avais-je réellement même encore dans la capitale du Bief? Je detournais mon regard. Il me fallait cesser de le regarder, ne pouvais-je réellement m'empêcher de penser que c'était décidement le plus bel homme que j'avais vue depuis longtemps en HautJardin. Ce n'était pas le moment de penser à cela, à son visage si doux qu'il en rappelerait presque une femme, sa peau claire et rayonnante. Ils n'engageaient pas que des malade par là-haut. Je me secouais la tête aussitôt. La chaleur me faisait divaguer, il n'y avait pas d'autre raison! Je respirais plus fortement, portant mon regards aux alentours. Les marchand continuaient leurs vies, le peuple n'en avait plus rien à faire maintenant que trois gardes de la cours me survaillaient. Je voulue reprendre parole mais la chaleur augmenta terriblement tout d'un coup. Mon regard approcha à nouveau le nordique, il avait un jumeau? Mes yeux partirent dans tous les sens avant que mon corps prenne faiblesse. Je basculais rapidement vers l'arrière. La chaleur...j'avais oublier de m'abreuver.

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Sethen Rivers

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MessageSujet: Re: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeLun 9 Sep - 8:49

HJ:

Entre tous les frères jurés il avait fallu que ce soit Colin que j’escorte jusqu’au Hautjardin… Ville civilisé si il en était, la perspective d’y avoir envoyé un soiffard désagréable, puant et malpolii était dérangeante pour moi, et la petite batarde de la noblesse – qui n’avait jamais ressenti sa bâtardise – que j’étais, allait tant bien que mal tenter de réparer les pots cassés. Ca n’allait probablement pas être une tache aisée, et j’allais probablement devoir user de ce don de parole dont je ne voulais plus vraiment me servir. Si j’avais voulu parler, je serais devenue menestrelle itinérante, ce que je n’avais pas fait. J’avais voulu devenir chevalier, et au lieu d’avoir une belle armure et du respect, j’avais un manteau noir qui insufflait la peur, j’avais la neige au lieu des bras aimant d’une femme, et j’avais la solitude au lieu d’un cheval et d’une fauconnerie…. Tant pis. C’était mon choix. Les femmes au foyer n’étaient pas l’avenir dont j’avais révé, et quitte à sacrifier tous mes rèves d’enfant, autant les sacrifier pour le pilori de l’indépendance. Alors oui, tant pis, je plaiderais la cause de la garde de nuit, je réparerais les erreurs de mon … détestable compagnon, et je ferais ça dans la grâce et l’élegance. … Ou du moins j’essayerais. Certains pots étaient trop brisés pour que l’on ne les repare.

Et c’était ainsi que je me retrouvais face à Dame Margaery Tyrell, en train d’essayer de comprendre ce qui justifiait l’altercation avec Colin. Par tous les dieux, les anciens et les nouveaux, j’allais lui faire regretter sa naissance à celui la. Oh… Je ne disais pas être meilleure épéiste que lui, mais il suffisait d’une légère distance et d’une fleche bien tirée pour qu’il ne puisse plus jamais marcher de la même manière. Cela étant dit, j’étais d’un tempérament irritable, mais je savais me tenir, et c’était pour cela que je m’addressais à la dame de Hautjardin avec tout le respect qui lui était du. Ignorant le fait qu’elle m’aggresse plus ou moins, alors que je n’étais pour rien dans les exactions de mon camarade.

Relevant la tête je la regardais avec douceur, lui répondant d’une voix calme. « Je suis navrée, Ma Dame, d’un tel malentendu. Les enfants n’ont jamais été nos recrues de choix, et visiblement mon frère a du se méprendre… » Mon frère… Ce mot me laissait un gout d’amer dans les lèvres, mais j’avais rejoins la garde de nuit, ils étaient tous mes frères maintenant. Ils étaient tous comme moi, ils étaient…. Non, j’avais un frère, il s’appelait Patrek, et il était bien sagement installé à Salvemer, ou peut être en route vers Port Réal pour je ne sais quelle raison. Ou peut être qu’il avait rejoint l’ost de Robb Stark… Je n’en savais rien. Je voulais éviter de penser à tout ça… Et je devais être le garde de nuit idéal, alors oui, Colin était mon frère malgré ses attitudes et le dégout qu’il m’inspirait. D’autant que je commençais à comprendre pourquoi il était le meilleur recruteur. Tout. Il récupérait tout sur son passage… L’effet émétique que provoquait une telle attitude était de plus en plus dur à calmer, et l’espace d’un instant mes jointures, serrées sur le pommeau de mon épée, à ma taille, devinrent livides. Respire. Inspire. Respire. La voix dans ma tête me calmait un peu, et je me rappelais de certaines crises de stress que j’avais déjà eu dans le passé, les montées de colère, le reste. J’avais appris à gérer ça, pour ne pas me montrer trop impulsive. Et Dame Margaery n’y était pour rien, Colin répondrait de ses actes.

Baissant quelques instants les yeux, je les relevais pour reprendre la parole, d’un ton décidé. « Ce vieil ivrogne, est bien un frère juré… Mais il n’a rien, ma Dame d’un chevalier. Et je puis vous jurer par les anciens dieux qui sont les miens, qu’il répondra de ses actes en temps voulu. » on ne brusquait pas une dame. On ne récupérait pas d’enfants. On montrait du respect à son prochain qu’il soit riche ou pauvre. J’avais voulu être chevalier par tous les dieux. J’avais un code de l’honneur. Et disant ces quelques mots, je m’inclinais à nouveau devant elle, la main posée sur mon cœur dans un signe de salut absolu. « Ces enfants peuvent rentrer chez eux, a moins qu’ils ne désirent vraiment nous suivre au Mur. Mais la route est dure et longue, la cible est un lieu froid, inhospitalier. Je pense qu’ils sont mieux ici malgré leur pauvreté. Le mur n’est pas un idéal, je suppose que vous le savez. » En disant cela, moi j’esperais un peu qu’elle les convainque de rester, peut être même que les seigneurs de cette ville fassent un geste envers ces enfants malheureux, construire un orphelinat, je ne sais pas ?

Et doucement je laissais mes pensées dériver, dame Tyrell, était jolie et agréable, j’aurais aimé la rencontrer sous d’autres circonstances. Peut être aurions nous étés amies, peut être aurions nous parlées ensemble ? Peut être… Qu’en savais-je ? Je n’eus cependant que très peu de temps pour mes réflexions – fort peu intéressantes- car déjà mon interlocutrice tombait en pamoison, et d’un geste rapide je la rattrapais pour qu’elle ne heurte pas les pavés durs et froids. Gesticulant vers un garde que je haranguais, je lui demandais de m’apporter de l’eau, et attendant son retour, j’installais mieux la Lady, posant sa tête sur mes genoux. « Ma Dame, Reveillez vous, je vous prie. » … C’était, quelque chose que je ne savais pas trop faire. Et les femmes inconscientes me rappelaient toujours de mauvaises images…. Non, il fallait être forte. Le passé était resté aux portes de Chateaunoir.
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HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante _
MessageSujet: Re: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeMer 11 Sep - 22:22

Spoiler:



Qu'il répondrait de ces actes. Était-ce là tous ce qu'avait à chahuter cet homme du nord? J'étais offusquer, n'était-ce que de la chaleur qui empirait mon état me rendant totalement désagréable envers quiconque aurait croiser mon chemin. Mais encore, il y avait plus à mon tempérament qu'une simple humidité temporelle. J'étais en colère, pour une des première fois de ma vie je vivais une vraie colère. Mes yeux étaient rivés sur certains des jeunes qui quittaient vers l'auberge. Je crois bien qu'ils ne voulaient pas endurer une crise de la noblesse.  L'homme du nord s'inclina alors devant moi, j'eu un sursaut intérieur. Il me disait que j'avais en tout point raisons et que les enfants pouvaient rester au Bief. Un sourire ce dessina alors sur mes lèvres, voilà qui me rendait très heureuse. Du même coup la réputation du Bief monterait aux yeux de tous! J'avais convainque un homme du Nord de laisser les gens qu'ils avaient recruter afin qu'on en prenne soin et que les sept m'en soit témoins, j'allais prendre soin d'eux. J'eu une petite boule de bonheur dans le creu de mon ventre, un instant de folie qui fit pétiller mes yeux. Je voulu m'avancer vers les enfants mais ce fut alors que mon esprit dériva. Il faisait trop chaud pour moi, je n'avais pas bu de la journée, la colère avait fait bouillir mon sang et bien sûr en plus je n'avais pas protéger ma tête de tel rayons de soleil. La noirceur prit place dans mon esprit, le sourire quitta mes lèvres, mes yeux se fermèrent trop lourd pour moi. Mon souffle fut court, mes jambes inexistante et je sentie mon corps faire un choc. Contre quoi? Qu'es-ce que j'avais ainsi percuter? La pierre peut-être? Alors si c'était une pierre, le sang se deverserait à travers tout HautJardin. Que dirais ma chère grand-mère ou encore mon pauvre Loras? Allais-je mourir? Il faisait si noir dans mon petit esprit, je ne me sentais plus. Si la mort se résultait à cela et bien l'éternité allait être longue...surtout vers la fin.

« Qu'on prévienne Loras...Je lui lègue....mes roses.... » Dis-je dans ma divaguation. La sueur perlait doucement sur mon front, tombant lourdement au sol. Chaque goûte qui tombait me semblait comme un bruit sourd brisant la pierre. Je sursautais presque à l'entendre. Il faisait froid, non il faisait chaud! Je ne savais plus. Mes cheveux ce mouillaient presque d'eux même pour évacuer ma chaleur, si ma robe aurait pu prendre l'eau elle aurait pris la mer. Je n'étais pas présente, mais je l'étais à la fois. « Oh et dites....lui...qu'...il n'a pas droit de.....tou.... » toucher à mes robes. Aller ce n'était pas si compliquer! S'il me fallait mourir, j'avais droit à refuser que Loras touche à ma magnifique garde-robe. Ma tête était lourde, je n'arrivait pas à croire que j'étais capable de la supporter. Puis la pierre était plutôt confortable, il devrait en mettre sur tout le pavé des nobles. J'allais proposé qu'on la transfert, j'étais bien confortablement étendue sur cette pierre molle qui sentait bon.

De l'eau me fut jeter à la figure. Le choc de température me tira de mon sommeil lourd dans l'immédiat. On m'entendis faire un " AH!" de sursaut. J'étais figer, les yeux grands ouverts. Je gloussais, j'étais perdu, encore bien loin du réveil. Le garde qui avait emmener l'eau se pencha vers moi et l'homme du nord, proposant de me relever. Je me frottais alors les tempes avant de réaliser où j'étais très précisément. « OH PAR LES SEPT!» Je me relevais brusquement pour me reculer. Encore sous l'effet de la divagation, mon corps basculais vers l'avant mais sans que je tombe. J'avais une main sur le coeur, respirant fortement. « Vous aie-je tomber dessus?! Je m'excuse chevalier...je...je...Cela ne m'arrive pas en temps normal! » Je regardais autour de moi, j'étais sûrement plus perdu présentement qu'un petit chiot abandonné dans le nord. Je ne comprenais plus tellement ce qui m'arrivait, es-ce que je prenais même le temps de réaliser? Mon regard croisa celui du garde qui bafouillait de m'assoir. Je fis un signe de main, signifiant mon désaccord. Je pris une grande inspiration avant de passer mes mains dans mes cheveux désormais en piteuse état. « Où en étions nous déjà?  » Le garde bafouilla encore des mots sonnant tel que " madame, nous allons régler, vous, eau, besoin" mais je n'écoutais pas, mes pensées étaient ailleurs. Pour vraie dire mes pensées n'étaient nulle part.
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MessageSujet: Re: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeJeu 12 Sep - 9:48

HJ:

J'avais tenté tant bien que mal de rattraper les erreurs de mon frère juré… - Qui ne perdait au passage rien pour attendre, mais ne parlons pas de ça, la route jusqu'au mur serait longue, et je préférais ne pas trop l'abimer avant que nous n'arrivions. - Si je le ramenais un jour…. Hmm autant ne pas trop penser à ça, ça serait dommage de gâcher une aussi belle journée. Non, qu'est ce que je disais ? La journée était déjà gachée. Et sans prévenir, Lady Tyrell venait de tomber. Sur moi, puisque je l'avais rattrapée. Elle avait vraiment l'air de se sentir mal, et moi je ne voyais, je ne savais pas trop quoi faire ou dire. Elle était mal en point. Les femmes me mettaient mal à l'aise. J'avais peur des femmes qui tombaient dans les pommes, j'avais peur des femmes qui se sentaient mal. J'avais peur pour les femmes…. Et je soupirais tristement, en paniquant intérieurement, et priant les anciens dieux, pour qu'elle ne me meurre pas dans les bras. J'allais tuer Colin, c'était définitif. J'allais le tuer, et accrocher sa tête, sur une pique à l'entrée de Hautjardin, en offrande aux Tyrell…. Quelque chose comme ça. J'allais le tuer.

Par chance, la cuvette d'eau qu'un garde lui lança maladroitement dessus - me mouillant au passage merci, heureusement que l'eau ne souillait pas le cuir - eut pour effet de la faire se réveiller. Et arquant vaguement les sourcils, je la regardais se relever, reculer un peu, s'excuser… Sans savoir quoi faire. Elle avait l'air perdu d'un petit chiot, et … Je restais un peu les bras ballants, en souriant doucement. C'était dur pour moi de sourire. Je ne savais plus vraiment comment on faisait. Ça faisait cinq ans, mais j'avais oublié ce que ça faisait d'être ému en bien, d'être heureux…. Alors mes sourires étaient forcés. Ou bizarre…. Comme ça. et je me mordais un peu les lèvres en fronçant les sourcils.

« C'est pas grave ma Dame. L'essentiel est que vous n'ayez rien. » et je n'étais pas chevalier. Ça semblait désuet cela dit de la reprendre sur cette appellation, alors je ne disais rien. Chevalier… Ca sonnait bien. J'aurais été Lord Rivers, ou Lord Mallister, et j'aurais été un bon chevalier. J'aurais été aimé. Apprécié. J'aurais… Ça n'avait pas d'importance. Le seul fait que je sois né sans appendice entre les jambes, justifiait visiblement que ma vie soit gâchée. Ce n'était pas grave. Je baissais vaguement les yeux. Où en étions nous ? Je n'en savais rien. J'avais été perturbée quand meme.

« Je ne sa.. Comment vous sentez vous ? » Les gardes autour de nous s'agitaient un peu. Ils étaient inquiets pour leur Lady, et je les comprenais. Mais elle avait l'air d'avoir besoin de calme, et je doutais que ça la calme de voir des hommes tourner autour d'elle comme des vautours bienveillants. « Je vous assurais précédemment, que nous n'entrainerions pas au Mur des personnes qui ne désirent pas y'aller. Mon frère a commis une erreur et il sera jugé pour ça. »  A nouveau j'inclinais la tête. J'attendais de voir si elle voulait mener la conversation sur un autre sujet ou pas.
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MessageSujet: Re: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeLun 7 Oct - 2:01



Je me relevais d'un état de délire que la chaleur m'avait apporté. Je me sentais alors faible et je bouillais d'intérieur à la connaissance que toute la ville avait pu être présent lors de ce moment de faiblesse. Ce n'était pas noble, loin de là mais que pouvais-je vraiment changer au passé? J'étais dans un piteu état, désespèrer pour de l'eau tellement je mourrais de chaleur dans mon petit coin de vie. Le garde du mur que je ne cessais de surnommer constament chevalier essayais de me rassurer en vint. Mes idées étaient déjà toutes tracées et décidement perdre connaissance n'en faisait pas partie. Cela me destabilisais, je ne savais que faire. Peut-être devrais-je simple dérivé la conversation jusqu'à ce que l'on oublie cet incident? Puis j'étais devenue le centre de l'attention, bien qu'en temps normal cela ne me dérange pas vraiment, pour l'instant je m'étais prise la tête avec un homme du mur pour avoir essayé d'arraché des enfants beaucoup trop faible pour faire le trajet entre HautJardin et le nord. Ah voilà! Je reprenais un air aussitôt beaucoup plus serieux et froid, me rappelant ma venu en ces lieux.

« Je me sens très bien. Merci de votre intêret envers ma santé "garde" du nord. Je craint que nous ne discutions pas précédement de ma santé. Je suis noble, j'aurai toujours un medecin pour m'aider quelque soit la situation, ce n'est pas le cas des orphelins. » Dis-je froidement en fixant cet homme dans les yeux. Il était réellement plus beau que les autres et très bien rasé par ailleurs. Je ne devais pas divaguer sur le visage de quelqu'un et j'en étais bien au courant mais cette chaleur me faisais perdre la tête. Je releva les yeux au ciel pour passer le temps, ennerver de sa réponse. Je savais déjà que cet homme ne serait ni jugé, ni punis pour ses actes dans les terres du Bief. Une fois au Nord il vivrait des lois du Nord, sauver de nos jugements automatiquement. Il serait peut-être même déclaré un héro pour avoir osé porter tête à une Tyrell. Si cela aurait été Loras les reactions auraient été très différente. Tous le peuple l'aurait soutenue, cet homme ne l'aurait jamais touché et la tête du vieux ivrogne serait empaillé devant la ville pour prévenir les prochains visiteurs qui voudraient nous voler nos orphelins. J'en avais tout de même assez de cette conversation qui ne menait à rien. J'en aurais pour des heures encore à donner mes points, mais cela ne dériverait à aucune solution. Il vaudrait mieux agir par moi même un peu plus tard. J'irais donc dans la semaine m'assurer de faire des dons aux orphelinats du Bief, demanderais à ma chère et honorable Grand-mère de me laisser m'occuper d'eux. Je donnerais argent et nourriture pour encourager notre peuple à ne pas se debarasser ainsi de nos enfants pour le Nord. J'étais certaine que la matriarche Tyrell ne refuserait pas mon offre, de plus cela ne pourrait que mieux parraitre auprès des autres territoire, montrant que les fleurs que nous sommes ne font pas que pousser dans les champs. Il faut admettre que de ma vie je n'avais trouver notre hymne très glorieux mais je commençais à comprendre les raisons qui avaient poussé mes ancêtres à choisir cette phrase. " Nous grandissons fort et fier". Nous étions unis, une énorme famille sans fin que ce soit les villageois ou la noblesse et cela faisait notre force contre tous les peuples qui ne comprenaient pas que la seule facon de gagner une guerre était de se faire aimer de nos semblables. La peur déchire les peuple, l'amour les unis. Il aura fallut une chaleur extrême et une perte de connaissance pour qu'en quinze année je comprenne enfin le but de notre maison.

Un sourire se placait sur mes lèvres, satisfaite de cette découverte. Je relevais la tête enfin amicale vers le garde de nuit, tenant à l'appeler chevalier. Il n'avait pas été impolie contrairement à son frère d'armes et passer ma rage sur lui ne ferait jamais de moi une dame. « Je suis terriblement navré de m'être emporté contre vous Chevalier du nord. Pour me faire pardonner, venez avec moi dans mes quartiers d'HautJardin. Je vais vous présentez à ma famille. Ainsi vous aurez la possibilité de vous expliquez avec eux sur votre venu afin que mon père n'envoie pas des chevaliers à vos trousse par incompréhension. Le peuple parle trop, il vaut mieux arranger cette histoire rapidement.»  Dis-je dynamiquement en reprenant de ma bonne humeur. Oh oui les gardes. Ils tournaient encore autour de moi sous le choc de me voir changer aussi vite de sentiment vis à vis un étranger. J'imagine qu'ils ont lors d'un moment eu peur pour ma santé mentale. Ils se decidèrent d'aller calmer les marchands qui commençaient à comploter contre les garde du nord suite à l'incident. Je m'avançais vers le "chevalier" pour lui tendre mon bras. « De là-haut vous aurez la meilleure vue de tout HautJardin. » dis-je pour le convaincre toujours d'un tont polie et amicale à la fois. Je n'étais pas bien méchante, j'avais juste été élevé pour me sentir supérieur à mon prochain. Je regardais alors les nuages, m'amusant à remarquer qu'il formaient aujourd'hui des animaux. J'éclatais alors de rire avant de regarder le nordique. « Les nuages...Ils forment un chat, un corbeau et un serpent. Les sept ont de drôle de façon de manifester leurs présences aujourd'hui. Vous croyez qu'ils nous surveillent? Je suis certaine qu'ils voulaient que cette rencontre soit. Ainsi je pourrai changer le Bief pour le meilleur dans l'avenir. » Dis-je toujours innocente comme à mon habitude. Je regardais toujours le ciel, captivé, oubliant presque que quelques minutes plutôt j'étais dans une rage incontrolable.

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MessageSujet: Re: HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante HautJardin-98 | Cet chaleur étouffante Icon_minitimeMer 9 Oct - 9:24

Je ne me serais pas attendue en venant si loin dans le Sud, à voir la jeune lady Tyrell succomber à un coup de chaleur ou un coup de sang. Je ne me serais pas non plus attendue à devoir prendre sur moi, avant de régler mes comptes avec le stupide Colin, qui non seulement avait manqué de respect a une dame, mais s'n était pris à des orphelins malades. Cette situation me donnait la nausée, et jamais je n'avais autant regretté d'être une femme de la garde de nuit. Bien peu finalement étaient les gens dignes de la rejoindre, comme Benjen Stark, le commandeur Mormont, ou… sans fausse modestie, moi même. Oh bien sur, je n'étais qu'une bâtarde des Mallister de Salvemer. Mais comme le disait si bien le blason de ma maison, « Au dessus du Reste. » Je m'élevais toujours plus haut, comme l'aigle qui nous définissait. Ce n'était pas vraiment de l'arrogance, mais je devais avouer avoir du mal à trouver ma place parmi les violeurs et les voleurs, parmi les assassins et les soiffards… Où étaient passés les idéaux des hommes du mur ? Proteger et Servir Westeros ? Être l'épée dans la nuit face à la menace venu d'au de la… ? Ces idéaux se perdaient et cela me mettait hors de moi. Tout comme la froideur de la dame du Bief d'ailleurs… Qui prenait la chose avec arrogance et droiture. Restant stoïque, je calmais mes instincts de brailler haut et fort que je savais très bien ce qu'elle voulait dire, que contrairement aux autres je n'étais pas stupide… non, au contraire, je ne disais rien. La laissant se calmer d'elle même. Je n'avais pas été impolie. Je lui avais juré qu'il serait jugé, et je m'y tiendrais. Tout comme je me tiendrais au fait que nous ne prendrions plus d'orphelins, du moins tant que j'étais concernée. D'autres recruteurs comme Yoren, Brandon, et les autres, agissaient souvent seuls, et je ne pouvais rien faire pour cela.

Perdue dans mes pensées je laissais quelques minutes de silence, alors que Margaery Tyrell était visiblement en proie à une épiphanie. Car désormais elle s'excusait et me proposait même de m'amener dans ses quartiers. Malgré moi j'arquais un sourcil en la regardant, peu sure de la décision à prendre. Je devais avouer qu'elle était très … étrange, et venait de passer de la froideur à la sympathie - probablement à cause de son coup de chaud - mais qu'elle avait également l'air gentille ,et emplie de bonnes intentions. Je devais aussi avouer, que c'était tentant de rencontrer les Tyrell, car aucun Mallister n'était jamais venu aussi loin dans le Bief. Même si bien sur, je n'étais que Sethen Rivers, le bâtard de la garde de nuit… Oui, évitons de trop réfléchir peut être ? De mes yeux si clairs, je fixais la jeune dame, laissant un sourire se dessiner sur mon visage souvent grave. Et alors qu'elle affirmait que de la haut j'aurais une excellente vue, je hochais la tête doucement, avant de prendre son bras comme un gentleman.

« Ce sera avec un grand plaisir ma dame, que je me joindrais a vous. Voyez moi, honoré de votre proposition, et n'ayez crainte pour votre emportement, qui était tout a fait justifié. » Bien sur, il pouvait paraitre étonnant que je parle si bien pour un homme de la garde, mais tous les hommes de la garde n'étaient pas des mauvaises personnes, et même si je ne racontais pas vraiment mon histoire, la plupart de mes compagnons savaient que j'avais reçu une excellente éducation dans le Conflans. Ils n'avaient pas besoin d'en savoir plus, mais il fallait reconnaitre que bien parler, était un avantage certains, pour gérer les conflits que ces rustres créaient bien souvent. Comme maintenant. Quoi qu'il en soit, j'avais accepté sa proposition, et à son bras, je me sentais d'avantage Sethen Mallister, de Salvemer, que Sethen Rivers, garde de nuit. Qu'importait. Peut être que je réfléchissais trop.

Les gardes eux, étaient plus ou moins partis, et d'un coup d'un seul, la jeune Lady, se mit à rire. Je la regardais, presque amusée, surprise de son innocence et sa candeur alors qu'elle commença à me parler des nuages. Hochant doucement la tête à nouveau, je me sentais rajeunir, revivant quelques souvenirs où j'avais comme une enfant admiré les formes des nuages. C'était il y'a si longtemps - et si peu de temps finalement - . « Peut être que vous avez raison. Je vous fais le serment ma dame, que je ferais tout ce que je peux, pour changer les choses dans le recrutement également. » Je n'étais qu'un simple patrouilleur - recruteur occasionnel… Mais je ne perdais rien à essayer n'est ce pas ?
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