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Une bière bien trop cher! | Myria&Gwendel

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Une bière bien trop cher! | Myria&Gwendel _
MessageSujet: Une bière bien trop cher! | Myria&Gwendel Une bière bien trop cher! | Myria&Gwendel Icon_minitimeVen 25 Oct - 10:38



Quel étrange endroit qu'était les bas quartiers. Je m'étais toujours demandé qui avait pu choisir à une époque d'y vivre de son plein gré afin d'emprisonner sa descendance dans un endroit ressemblant en toute forme à un trou à rat. Au fond les gens n'avaient pas trop le choix n'est-ce pas? Ils étaient condamnés sans argent, pris dans une ville qui sentait la pisse, à vivre comme des chiens pour le restant de leur pauvre vie infortunés. N'était-ce qu'une blague des dieux leur promettant une vie sans bonheur ni richesse, juste de l'esclavagisme que notre société moderne surnommait la vie paysanne. Quel beau mot, presque poétique, pour dicerner la vérité sur la vraie nature de cette vie de misère que devait endurer le peuple de Port-réal. La vie dans le nord semblait être une alternative alléchante à bien y penser. Au vue des esperances de vie dans le bas quartiers, je me retrouvais à rêver quitter cette endroit pour faire mes aventures plus loin et changer en ce monde ce que ma vie d'homme pourrait être apte à transformer. Pourtant je n'étais qu'un chevalier, prisonnier de ma propre armure pour une dette que j'avais créer. La forge de mon père appartenait au seigneur Joffrey, je ne pourrais lui racheter cette forge qu'en travaillant en son nom et me formant un chemin parmis la noblesse je devrais le convaincre de me donner un pardon afin que cette forge autrefois fleurissante redevienne notre. Tant de rêverie pour un gamin tel que moi. J'avais passé l'âge de m'imaginer libre malgrés tout ce que Brynden, mon maitre chevalier, pourrait dire. J'étais sûrement devenu trop vieux le jour de mes seize ans, alors que je réalisais brusquement que ce rêve de voyage serait brutalement tuer par une chaine limitant mes déplacements à la cours royale.

Un soupire sortie de ma gorge alors que je m'arrêtais. Mon corps était presque inerte à cet instant. Je réalisais que de l'intérieur je me rongeais de remord pour un passé que je ne pouvais pas changer. Était-ce cet armure de fer qui me rendait aussi inconfortable? J'étais habituer d'avoir la permission de me pavaner en armure de cuir alors ce subit changement ne me faisait pas plaisir. J'étais là à faire ma ronde dans les bas quartiers dans cet armure étincellante d'or et de fer avec cette cape beaucoup trop lourde trainant dans la boue, avant de réaliser à quel point il était riddicule d'envoyer un écuyer ou même un chevalier vêtue de la sorte dans ces quartiers ci. Quel était l'intêret pour ma venu? Une ronde? Non je croyais plutôt à une intimidation. Le bas peuple avait mérité une colère effroyable vis à vis leur roi. Il voulait sûrement leur faire peur, leur rappeler où était leur place dans ce monde en nous envoyant là-bas pour montrer à quel point nous étions riche. Un nouveau soupire. Je me torturais de parole ignoble, m'ennivrant de cette douleur d'esprit sans comprendre mon but. J'étais dans une periode de ma vie plutôt sombre, je dois l'admettre. Bientôt, d'ici quelques mois, j'aurais vingt ans. Je savais ce que cette periode signifiait, beaucoup dirait "bravo gwen tu es une femme à mariée!" dans un élan de moquerie à mon égard. Je dirais plutôt que ce serait la réalisation que je n'avais jamais connu ma véritable mère. Voilà ce qui me torturait réellement. Cette réalisation que bientôt je serais un vrai homme, peut-être chevalier qui sait, pourtant elle ne serait jamais là pour m'applaudir chaudement et me dire qu'elle était fière. Qui était-elle? Où était-elle? Mon cher père n'avait jamais tenu à répondre à ces questions, comme ci cela lui rapellait le goût amer d'un doux poison d'autrefois. Une main sur la tampe, je décida d'entrer dans la taverne des bas-quartiers. Pas n'importe laquelle, la seule où je risquais d'être utile ce soir, la taverne du crime comme on la surnommait là-haut. Pas un soir ne ce passait sans qu'un évènement y survienne.

« Si c'est pas Gwen la jolie dame! » marmona aussitôt le propriétaire de sa langue fourchue. Je lui adressa un maigre sourire avant de déposer deux lions d'or sur la table. Je ne voulais pas discuter avec lui, ni avec aucun des gens de cet endroit d'ailleurs. Il s'emporta alors, voyant mon refus catégorique de lui adresser la parole « N'oublie pas d'où tu viens petitE! Tu sera toujours un batard Waters, armure Ét'cllant ou pas. ». Je détournais mon regard , ne voulant pas apporter une bataille en ces lieux qui lui appartenait. Il se contenta de déposer une chope de bière sur ma table avant de retourner derrière son horrible comptoir de bois moisie. Mon regard vers la fenêtre, j'attendais dans l'ombre que la nuit ce finisse. J'avais bien hate de rentré dans mes quartiers pour y finir ma nuit sous mes couvertues. Cet endroit me rappelait trop de nuit sans chaleur pour que j'y sois confortable.

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Myria Ferboys

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463

Une bière bien trop cher! | Myria&Gwendel _
MessageSujet: Re: Une bière bien trop cher! | Myria&Gwendel Une bière bien trop cher! | Myria&Gwendel Icon_minitimeDim 3 Nov - 16:20



Lorsqu'elle avait reçu de Lady Velayron une bourse rondelette avec la consigne de retrouver la trace de son fils, elle s'était dit que la tâche serait facile à accomplir. Mais cela faisait une bonne semaine et, il fallait bien l'avouer, elle n'avait pas fait le moindre progrès. Elle avait pourtant cherché... Pas aux bons endroits visiblement. Elle jeta à nouveau un regard dans la rue qui lui faisait face. Les bas quartiers étaient constitués des pires recoins de Port-Réal. Pire était un faible mot. L'odeur, déjà peu agréable ailleurs, était nauséabonde, surtout pour son nez fin. La crasse était partout et elle aurait vraiment aimé pouvoir marcher dans les airs pour ne pas être forcée de toucher le sol. Certains bâtiments étaient simplement sales et négligés mais d'autres semblaient sur le point de s'écrouler. Un frisson s'empara d'elle. Elle n'avait pas froid, mais elle se rappelait la fois où elle avait failli se faire détrousser... Et encore, ça s'était passé dans les rues proches du port. Elle se demanda un instant si réunir une famille et l'or qu'elle en retirerait valait vraiment la peine de se mettre ainsi en danger. N'aurait-elle pas du demander à quelqu'un de confiance de l'accompagner ? C'était trop tard à présent, elle s'était engouffrée dans les ruelles, son capuchon rabattu sur son visage. Culpucier, et ses affreux alentours, était la seule partie de la ville qu'elle n'avait pas encore visité et ce n'avait pas été une perspective qui l'enchantait. Elle n'avait pas oublié de s'équiper de sa dague dont la garde dépassait de sa botte. Sa longue jupe la camouflait efficacement, en tout cas pour un oeil inattentif et tant qu'elle ne devait pas la retrousser pour une raison ou l'autre. Elle avait terriblement envie de la soulever pour éviter qu'elle ne touche ce qui recouvrait le sol, quoi que ce soit. Elle aurait donné beaucoup pour être temporairement privée de son odorat.

Que cherchait-elle exactement ? Une boutique, ou un lieu de rassemblement ou elle pourrait poser quelques questions, prétendant chercher un ancien amant, un ami d'enfance, son frère disparut... Elle changeait de version à chaque fois, principalement parce qu'elle ne se rappelait jamais de ce qu'elle avait dit avait et qu'elle savait très peu de chose sur "Gwendel". Juste ce prénom, assez inhabituel. Mais ça ne l'avait pas menée à grand chose jusqu'ici. Son oreille fut attirée par des braillements, mélangés à des bruits de vaisselle qui s'entrechoque et de coups sur du bois. Une taverne se trouvait dans les environs. Elle enferma son amour-propre dans un coin de son esprit et, après une pensée émue pour sa vieille gouvernante qui devait sans doute se retourner dans sa tombe, elle se dirigea, à l'oreille, jusqu'à l'établissement. Personne n'avait pris la peine d'y accrocher un panneau et les petites fenêtres étaient fissurées et couvertes de crasse, comme le reste du quartier. Elle inspira un grand coup, une mauvaise idée, car cela lui donna une légère nausée, puis poussa la porte. Personne ne sembla faire attention à elle et elle alla s'asseoir au bar. A côté d'elle, loin de ce à quoi elle s'attendait, un chevalier en armure, au traits fins et au regard un peu triste était accoudé au comptoir. Elle se força à ne pas le dévisager. Elle s'adressa au tenancier, même si ce mot était encore trop glorieux pour l'être qui lui faisait face.

« Du vin, si vous avez. »

L'homme la regarda d'un air incompréhensif et vaguement lubrique, lorsqu'il s'aperçut que la voix était féminine. Il avait peut-être une mauvaise vue, elle portait une jupe tout de même. Il déposa sans un mot un verre de bière devant elle. Ce manège semblait signifier "Bienvenue dans le pire des établissements du continent, que puis-je ne pas faire pour vous ?". La bière la dégoûtait franchement déjà à des fêtes de la noblesse, elle trouvait ça peu supportable, mais elle n'osait pas imaginer le goût de ce que contenait la chope en face d'elle.
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