CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark?

Cersei Lannister

ETAT CIVIL

Je m'appelle Cersei Lannister (Barathéon par alliance) mais on me connait sous le nom de la Reine régente – plus un titre qu’un nom, à vrai dire . On peut dire que j'ai trente-deux ans et j'appartiens à la maison Lannister, mon allégeance va donc aux Lannister. Ma région à moi c'est Castral Roc c'est pour ça que je veux rejoindre le groupe du : l’Ouest/La Couronne (l’un ou l’autre, étant Reine Régente).

On me distingue par ma longue chevelure dorée et mon apparente froideur . Je me bats principalement avec mes charmes, mes mots, mes menaces, la garde royale qui est à mes services – peut-être même du poison ou des mercenaires si besoin est. Puis que l’on m’a fait femme, il m’est supposément interdit de combattre d’une manière qui supposerait un quelconque code d’honneur ou le maniement d’une épée.

thug’s mermaid

HISTOIRE

• Now the pale morning sings of forgotten things. She plays a tune for those who wish to overlook the fact that they've been blindly deceived by those who preach and pray and teach - But she falls short and the night explodes in laughter. • The Lion’s roar, First Aid Kit

Elle était grande et belle, Joanna Lannister – D’une présence qui remplissait Castral Roc, avec un air de noblesse indéniable et qui donnait à sa présence une certaine douceur et légitimité. Tout le monde l’adorait, tout le monde chantait ses louanges et la petite Cersei était sûre que l’on avait même écrit des chansons sur sa beauté, sa sagesse, sa magnanimité. Bien sûr, toute cette description n’était peut-être pas objectivement vraie – Peut-être même que Joanna Lannister avait eu en elle l’âme d’un tyran, une sévérité pire que le mestre qui enseignait à lire aux héritiers Lannister. Cela n’avait aucune importance dans les yeux d’une enfant qui venait tout juste de perdre sa mère. Cersei – Elle aurait aimé un jour pouvoir être comme Joanna, être autant adulée et respectée, être autant aimée et noble. Elle avait encore tant de choses à apprendre, de leçons ennuyantes à écouter et si elle avait su que sa mère allait mourir si tôt, peut-être même aurait-elle fait des efforts pour se comporter comme une dame au lieu d’aller courir dans les alentours de Castral Roc et, si la Septa chargée de son éducation était particulièrement négligente ce jour-ci, jusqu’à Port-Lannis. Seulement, voilà, Cersei n’était pas Joanna. Elle n’aimait pas s’asseoir en silence, ne faisant qu’un hochement imperceptible de la tête lorsqu’elle appréciait ce qu’il se disait lors d’une conversation. Elle n’aimait pas coudre, ni porter de longues robes bien trop lourdes pour pouvoir bouger librement. Cersei adulait sa mère, mais elle aurait voulu être Jaime. Elle n’avait jamais vraiment compris en quoi, en théorie, elle et Jaime étaient si différents alors que leurs yeux étaient le miroir de l’autre, que leurs cheveux avaient la même blondeur, leur sang la même couleur et qu’ils n’étaient au final que deux parties d’un tout, tellement semblables que si Cersei portait les vêtements de son frère, on les confondait. La pratique voulait pourtant que Cersei soit femme, qu’elle passe de longues heures à s’adonner à des loisirs féminins comme contempler le monde depuis sa fenêtre, coudre, peindre, danser et avoir une diction parfaite – alors que la seule chose qu’elle aurait voulu était de monter sur l’un des chevaux des écuries et d’apprendre comment se défendre avec une épée. Lorsque Joanna fût rappelée par les sept dieux – un euphémisme auquel Cersei n’a jamais cru -, la situation d’une petite fille d’à peine huit ans ans se retrouva à sensiblement empirer. Elle ne pouvait plus être qu’une enfant, à présent. Sans avoir personne qui pouvait la guider, plus de modèle à suivre, Cersei se renferma dans ses livres et dans sa haine envers la créature qui était soi-disant son frère cadet.
C’était à cause de lui, à cause de Tyrion, que Joanna ne pouvait pas être là pour voir les efforts que sa fille faisait enfin pour apprendre à être une vraie dame. C’était à cause de Tyrion que Cersei ne pouvait plus courir librement sans avoir cette peur vive de ce qu’il se passerait si elle se faisait prendre. Tyrion, difforme et brailleur, semblait indigne d’être un Lannister aux yeux de la petite fille – Non. Plus une fille. Une femme-, et plusieurs fois Cersei se retrouva à contempler l’idée qu’au final, personne ne le regretterait si un fâcheux accident avait lieu. L’idée était d’une tentation exquise qu’elle ne mit jamais en œuvre – Par pitié, se disait-elle, et parce qu’il semblait amuser Jaime. En réalité, la blonde savait parfaitement que le dégoût qu’elle ressentait pour son cadet était la seule manière qu’elle avait de ne pas se blâmer elle-même pour la mort de Joanna, pour toutes les choses qu’elle aurait dus faire avant que sa mère ne meurt, pour ne pas être la fille qu’elle aurait voulue. Cersei se renfermait, Cersei mentait, Cersei devenait cruelle.
Elle portait des robes trop lourdes pour elle, collait un faux sourire sur son visage et s’échappait dès qu’elle le pouvait pour se tenir debout sur le rebord d’un des remparts de Castral Roc, regardant à quel point le monde aurait pu être immense et beau. Si seulement elle avait eu des ailes… Mais les lions en sont malheureusement dépourvus. A la place, ils rugissent de fierté, de rage, de puissance – Ils rugissent car ils peuvent le faire, comme si cela représentait une menace constante à l’ordre établit, au bonheur. Cersei était une lionne – C’était le premier concept qu’elle se souvenait avoir compris, étant plus jeune. Seulement, debout sur ces remparts à s’oublier et laisser derrière elle la mort de sa mère, la sévérité de son père et la difformité de son frère cadet, Cersei aurait bien voulu être un dragon. Alors, comme toutes les petites filles nobles de Westeros, Cersei se mit à rêver des Targaryen, à vouloir être un jour reine parmi eux – fière et forte, prenant ce qu’elle souhaitait par le feu et par le sang. Les autres petites filles nobles de Westeros, elles, avaient probablement une vision bien plus édulcorée du rôle de reine. Les autres petites filles de Westeros ne savaient pas ce qu’elle savait – Cersei était certaine qu’elle deviendrait reine, d’une certitude parfois douloureuse et écrasante, mais toujours rassurante. Elle savait aussi que la durée de son règne ne dépendrait jamais d’elle, mais cela ne lui donnait que plus envie de se battre pour ses ambitions.
Ses rêves se transformèrent vite en ambitions à mesure que le temps passait et, de ses ambitions, Cersei commença à chercher la fierté de son père – Tywin Lannister, le perfectionniste. Un trait dont sa fille a indéniablement hérité. Et alors, se tenir sur le haut des remparts de Castral Roc n’avait plus l’air d’une prison, mais de liberté, des choses que la jeune Cersei ne lisait que dans les livres qu’elle prenait avec elle alors qu’elle regardait du coin de l’œil ses frères et toutes les possibilités qu’ils avaient – Même Tyrion, le nain, avait eu le plaisir de naître homme, même si ce n’était qu’à moitié. Cersei était femme et le monde n’était pas particulièrement beau, mais il était un combat dont elle se devait de sortir gagnante et avec la tête haute. L’absence physique de son père n’empêchait pas l’ombre de Tywin Lannister de planer au-dessus de chacune de ses actions.

• My body is a cage. We take what we're given. Just because you've forgotten, that don't mean you're forgiven. • My Body Is A Cage, Arcade Fire

Très vite l’enfance s’envola, pour laisser place à l’adolescence – Et si Cersei apprit une chose, ce fût que l’adolescence ne pardonne pas. Rêvant toujours de gloire, de pouvoir et de tout ce qu’une alliance avec les Targaryen pourrait lui offrir, les leçons que la jeune fille se devait de prendre dans l’art et la manière de devenir une parfaite dame s’intensifièrent d’autant plus qu’elle se demandait, parfois, si la gloire, le pouvoir et être une Targaryen en valaient vraiment la peine. Elle se demandait pourquoi Jaime devait partir s’entraîner à être chevalier alors qu’elle était forcée de rester en arrière avec le nain, pourquoi elle ne pouvait arrêter la vie, pourquoi on les séparait. Jaime deviendrait le maître et seigneur de Castral Roc. Elle serait mariée au plus offrant. Le fait que le plus offrant puisse être un Targaryen n’était pas une variable fixe. Elle aurait tellement voulu être un homme – Elle aurait tellement voulu être Jaime. Le fait que cela puisse vouloir dire qu’ils n’étaient pas un tout, mais deux individus distincts était affreusement dérangeant. Alors, Cersei fît ce qu’elle savait faire de mieux – Elle enfila un sourire froid, glaciale, et se rendit à chaque leçon, récita chaque phrase, lu chaque livre, porta chaque corset, apprit chaque pas de danse jusqu’à ce que ses pieds en saignent et qu’elle soit haletante, ayant du mal à respirer. Il devait y avoir quelque chose qui lui donnerait de la valeur, quelque chose qui la validerait dans le fait qu’être femme était une arme et que ce corps faible qui lui avait été donné n’était pas qu’une simple injustice, qu’une simple cage.
Très rapidement, la cage se resserra. Là où elle n’avait été qu’une enfant, les courbes d’une femme commencèrent à prendre forme et, comme en synchronisation parfaite avec ces changements, l’attitude que l’on avait envers elle se modifia – D’abord imperceptiblement et puis il ne fallut pas longtemps à la jeune blonde pour s’en rendre compte. Jaime lui manquait – Elle n’arrivait pas à se sentir elle-même alors que tout le reste du monde attendait qu’elle se sente femme. Cersei a, ainsi, toujours été prise entre deux feux, forcée de tempérer sa propre nature passionnée, de paraître plus docile et moins résolue et déterminée qu’elle ne l’était en vérité. Dans ses rêves d’enfant, elle avait toujours été une femme forte, avec la présence imposante qu’avait eu Joanna avant elle – La dure réalité ne faisait que lui dire, inlassablement, qu’il n’y avait aucune place pour une femme forte au pied du trône de fer – Qu’elle ne pourrait jamais avoir l’espoir d’être reine si elle continuait à vouloir être entêtée et sarcastique, que les jeunes filles de nobles familles ne sautaient pas se baigner dans les fleuves en plein été.
Lorsqu’elle revu Jaime, il fallut toute la retenue dont elle était capable pour que Cersei ne s’accroche pas à lui en le suppliant de ne pas partir – plus jamais. Il était la partie d’elle qui pouvait faire toutes ces choses que la société interdisait aux jeunes filles nobles, la moitié qu’il lui manquait. A ses côtés, être femme semblait être une tâche un peu moins pénible, un peu moins encombrante. Et puis, tout s’enchaîna vite – trop vite, Cersei se retrouvait à tenter de le convaincre de prendre les ordres, de rejoindre la garde royale parce qu’elle allait devenir reine, coûte que coûte, et qu’il pourrait être avec elle pour toujours. Et, alors qu’elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour qu’il n’ait plus jamais à l’abandonner – pour qu’elle n’ait plus jamais à se retrouver seule, en réalité -, Cersei n’avait que faire des Targaryen, ne pensant qu’à Jaime et à ses ambitions égoïste de faire honneur aux Lannister en devant reine – La reine, peu importait le roi, quand bien même le prince Rhaegar était d’une splendeur à toute épreuve et quand bien même Cersei pouvait se voir mariée à ses côtés. Elle n’était plus une enfant. Jaime non plus. Ils n’avaient de similaire plus qu’une couleur de cheveux, une ossature anguleuse et intimidante et des yeux verts émeraude, mais cela était suffisant. Il fallait que cela soit suffisant.
Convaincre Jaime de rejoindre la garde royale lui fit enfin comprendre une leçon fondamentale sur ce que signifiait être femme – Cette cage qu’était son corps était aussi sa meilleure arme, ses charmes et ses mots avaient autant de pouvoir que n’importe quelle épée et, grâce à sa beauté, elle pourrait régner sur son monde d’une main de fer dans un gant de velours. On lui avait appris à combattre et manipuler de la même manière que Jaime avait appris à manier son épée – Par le combat, par toutes ces choses qui avaient semblé hors de sa portée. C’était une leçon apprise juste à temps, quelque chose d’impérissable que tout l’or des Lannister n’aurait su acheter.
Et puis, la rébellion de Robert Barathéon commença, avec fracas et tourment, d’une passion inégalable – Et ironiquement, Cersei comprenait la passion, comprenait le vaillant représentant de la Maison Barathéon plus qu’elle ne comprendrait jamais son futur époux. Elle ne l’aurait jamais dit à voix haute, bien sûr, mais les pensées restaient présentes – Et peut-être que Joanna n’aurait pas été si fière d’elle, au final.
Jaime faisait partie de la garde et, d’une action autant héroïque qu’elle était lâche – le paradoxe était plus simple qu’il n’y paraissait. Être héroïque ne signifiait pas nécessairement être brave – tua le roi Aerys. Il ne devînt pas roi. Eddard Stark l’en empêcha. Et Cersei aurait pu être sa reine, aurait pu avoir le pouvoir qu’elle désirait tant et la présence inébranlable de son frère jumeau, mais les certitudes ont tendance à arriver d’une manière à laquelle on ne s’attend pas.

• Touch my mouth and hold my tongue. I'll never be your chosen one. I'll be home, safe and tucked away. You can't tempt me if I don't see the day. The pull on my flesh was just too strong - It stifled the choice and the air in my lungs. Better not to breathe than to breathe a lie-'Cause when I open my body I breathe a lie. • Broken Crown, Mumford&Sons

Robert Barathéon était un homme en deuil d’une femme qu’il n’avait jamais vraiment eu. A présent la quête terminée, la guerre gagnée, les combats arrêtés, Cersei supposait qu’il ne savait plus très bien ce qu’il faisait et se complaisait donc dans ce qu’il devait faire, ce que l’on attendait de lui.
Elle venait à peine d’avoir dix-sept ans lorsqu’elle l’épousa et déjà il n’avait rien du chevalier avec lequel elle avait pu ressentir une quelconque connexion. Cependant, il était un roi en mal de reine, à la tête d’un royaume ayant cruellement besoin d’un or que les Lannisters possédaient en abondance. Leurs intérêts s’alignaient et la sensation de n’être qu’une marchandise à vendre se fît plus forte qu’elle ne l’avait imaginée alors que Cersei marchait jusqu’à l’autel. Cela n’avait pas d’importance. Elle était reine.
Lorsque l’étoffe des Barathéon, d’un vert infâme et avec un faible cerf pour blason, vînt se poser sur ses épaules, Cersei dût se retenir de ne pas laisser son regard chercher Jaime dans la salle, collant un faux sourire amer sur ses lèvres. Robert ne remarqua probablement même pas à quel point ce sourire était faux – Ou, s’il le remarqua, il n’en eut rien à faire. Un très bon résumé de la farce qu’était leur mariage, en somme, avec son apothéose lorsque le corps de Robert, empestant la sueur et le vin, se dressait au-dessus d’elle durant leur nuit de noce, qu’il ferma les yeux et murmura le nom de Lyanna Stark. Ce nom semblait presque être une prière, un hymne funèbre à la beauté de Cersei.
Et le grand roi Barathéon aimait festoyer, boire du vin, peloter des filles de bas étages, boire encore plus de vin avant d’aller se payer une prostituée pour rentrer à moitié ivre mort et, si le cœur lui en prenait, boire encore plus avant de se glisser dans le lit de Cersei, trop imbibé pour se souvenir de quoi que ce soit au petit matin. Il n’était que l’ombre d’un roi, une faible excuse pour un chevalier, s’engraissant au fur et à mesure que les années passaient. Cersei ne l’aimait pas. Cela n’était, en soit, pas surprenant. Elle avait essayé, au départ – Avait tenté de retrouver dans ces yeux vitreux à cause de la boisson et ces cheveux d’un noir terne tout ce qui aurait pu fonder ce mariage sur autre chose que du dégoût – En vain. Partager sa couche avec Jaime se montrait bien plus satisfaisant. Plus rien n’avait d’importance – Elle était reine et comptait faire tout ce qu’elle pouvait pour le rester.
‘Tout ce qu’elle pouvait’ en l’occurrence supposait donner un héritier à Robert – Un fils qui deviendrait roi, que l’on arracherait des bras de Cersei dès qu’il pourrait marcher pour lui apprendre ce qu’être un souverain signifiait, un fils que Robert – que l’image laconique, faiblarde et méprisable de Robert – pourrait détruire. Ce fils, cela aurait dû être le seul héritier que Robert réussit à mettre en elle – L’enfant dont elle se débarrassa avant même sa naissance, puisque aussi fragile et innocent soit-il, il aurait été un Barathéon et c’était un sort bien trop cruel. Et ensuite, ce fils aurait dû être Joffrey – Sauf que Joffrey n’était pas exactement un Barathéon. Comment aurait-il pu l’être, alors que Robert se glissait dans le lit de sa femme alors qu’il était ivre et se trouvait à ronfler avant même qu’il n’ait le temps de commencer le travail ? Non – Joffrey était complètement Jaime et complètement elle, de ses yeux à sa chevelure dorée. Ce n’était qu’un secret de plus à garder, après tout, et le faire passer pour le fils du Roi se révéla incroyablement facile, risible. Seulement, voilà, avec Joff serré dans ses bras et ayant enfin calmé ses pleurs, Cersei ne pût se résoudre à l’idée de le voir un jour être arraché à elle, de le savoir élevé dans le seul but de faire de lui un roi sans qu’elle n’ait son mot à dire, de le savoir n’ayant pour piètre et pathétique exemple qu’un ivrogne qui passait son temps à baiser les putains que l’on mettait sur sa route. Cersei se promit que cela n’arriverait pas – jamais. Si elle ne pouvait empêcher Joff d’apprendre à manier l’épée, monter à cheval et les nécessités de la paix dans Westeros, Cersei pouvait au moins être sûre qu’il ne prendrait jamais celui qu’il croyait être son père en exemple et qu’elle serait toujours présente dans sa vie – Qu’elle aurait toujours une place de choix auprès du futur roi.
Après Joffrey vînt Myrcella – Une fille, une personne que le monde laisserait à ses côtés au moins jusqu’à un incontournable mariage arrangé. Tout autant fille de Robert que Joffrey l’était, elle portait pourtant le nom Barathéon et était d’une douceur que sa mère n’avait jamais été capable d’avoir. Elle ressemblait à Joanna plus que Cersei et ce sans même avoir besoin d’essayer.
Le dernier de la fratrie fût Tommen – Un autre garçon, mais à qui on accorderait par défaut moins d’importance qu’à l’héritier du Trône de Fer, tout autant fils de Jaime que les deux premiers enfants de Cersei.
Si Robert douta un jour de la parenté de ceux qu’il présentait comme sa progéniture, Cersei n’en fût jamais inquiétée. Comme tout dans leur mariage, tout ceci se passait dans le silence et le désintérêt le plus profond. Robert était autant fait pour être père qu’il était fait pour être roi, mais Cersei – viscéralement différente de son époux - trouvait sa place en tant que reine et mère et, pendant les années qui suivirent, ce fût presque suffisant. Elle avait fait honneur à sa famille et, plus que tout, à elle-même, elle était reine, possédait un pouvoir presque sans limite et était adorée – si ce n’était pas par le peuple, au moins par ses enfants -. Peut-être tout cela l’a-t-il plus d’une fois sauvé de l’obscurité l’attendant à chaque recoin de sa vie.
Cependant, être l’épouse d’un roi absent, partant souvent en chasse – de gibier comme de jupons - n’était pas la même chose qu’être assise sur le trône. Et puis, parce qu’il fallait bien que cela arrive à un moment ou un autre, la Main du Roi – Jon Arryn – en apprit plus qu’il ne devait en savoir sur la relation de la reine avec son frère jumeaux. Il mourut, bien sûr, mais il n’empêchait pas que la reine avait ce doute pressant, cette peur qu’il n’ait raconté ce qu’il savait à quelqu’un d’autre – Une peur qu’elle eut à peine le temps d’adresser avant de devoir partir pour une longue et teneuse journée jusqu’à Winterfell pour que Robert puisse ordonner à un ami de longue date – L’un de ceux qui avait empêché Jaime de devenir roi – de devenir sa nouvelle Main.
Durant ce voyage, la jeune rousse des Stark se retrouva fiancée à Joff – une alliance tactique qu’il aurait été stupide de ne pas faire, Cersei savait. La fille – Sansa ? – semblait docile, discrète, rêvant d’une vie à Port-Réal que Joffrey pouvait lui offrir sans peine. Elle ne serait pas difficile à manipuler, Cersei décida – La situation aurait pu être bien pire. Pourtant, une part d’elle ne pouvait s’empêcher de ne pas apprécier Sansa, de détester cette douceur, ce recul qu’elle avait et qui la ferait presque paraitre faible aux yeux non entraînés – Des faiblesses à exploiter, une jeune fille noble quelconque comme toutes celles ayant voulu épouser Rhaegar Targaryen lorsque sa famille était encore au pouvoir. Une concurrente.

• Don't you know ? In the end you're no stronger of hand, you are no stronger of heart. Don't you know ? In the end, we'll be tragically torn apart if we can't control the storm. • Control the Storm, Delain

La fin du séjour à Winterfell se fit en grand fracas et Cersei se serait presque senti coupable de l’état dans lequel était le petit Bran, si elle n’avait pas eu de choses plus importantes à considérer. Ramener les Stark, même s’il ne s’agissait que de la moitié d’entre eux, à Port-Réal se montra être un exercice de force et rempli de danger – Joff faillit y laisser un bras, mais Sansa – douce, affable, avide de plaire, comme une colombe – prouva ce que l’on pouvait attendre de sa loyauté envers le futur roi. Et puis Tyrion étant parti voir le mur – les dieux seuls savaient quelles obscénités il comptait y faire -, Cersei était épargnée sa compagnie. Au fil du temps, il devînt clair qu’Eddard Stark n’était pas là simplement de bonté d’un cœur glacé par le froid du Nord, ou pour chaperonner ses filles. Il cherchait quelque chose, voulait obtenir des réponses qu’il ne tarda pas à trouver, au grand damne de Cersei. Seulement, voilà, Ned – le bon vieux Ned, ami si fidèle de Robert et aux côtés de qui le roi avait tant combattu – choisit de respecter le code d’honneur qu’il affirmait avoir. Dans une ville comme Port-Réal, il s’agissait là de la manière la plus sûre de se faire tuer – D’autant plus puisqu’il avait choisi d’être honnête envers la blonde et de la prendre pour ennemie.
Robert mourut lors d’une partie de chasse, d’une manière sordide et, quoique brave, n’ayant rien d’héroïque – Indigne d’un roi, mais digne de lui. Et peut-être n’était-il pas mort de lui-même. Peut-être que quelqu’un s’était assuré qu’il ne reviendrait pas vivant de cette dernière chasse (à l’animal, pas aux jupons), et peut-être que Cersei en savait bien plus qu’elle n’en disait. Ce qui comptait à présent c’était que Joff était roi et qu’elle devint reine régente. Un règne qui, bien sûr, commença par un massacre que Cersei n’avait pas ordonné. Les enfants illégitimes de Robert se retrouvèrent liquidés du jour au lendemain et, quand bien même cela ne pouvait que lui servir à long terme, ce fût probablement la première fois que Cersei pût réellement prendre conscience de l’ampleur de la cruauté de son fils aîné. Il n’était pas comme son père – Ni le biologique, ni l’ivrogne – et, l’espace d’un instant, Cersei se trouva à penser que cela ne pouvait être une mauvaise chose. Pas pour Joff – Pas pour son Joff, qui allait marier la douce, docile Sansa avec qui il formerait un couple d’apparence que le peuple adorerait grâce à la réserve et bonne éducation de la fille Stark. Elle saurait les distraire mieux que Cersei ne l’avait jamais fait – Et cela était autant utile qu’amer. Elle saurait manier quelque chose – quelqu’un – d’utile.
L’absence – le manque - de Jaime se faisait de plus en plus pesant, alors que Joff devenait plus tyran que roi, mais plus roi que Robert. Ned Stark récolta ce qu’il avait semé, et finit en disgrâce et prisonnier jusqu’au jour d’une exécution que Cersei n’approuvait pas. Joff aurait dû faire un geste – Gracier le père de sa promise, envoyer Stark en exile et décrété avoir l’intention de laver le nom de Sansa. Peu importait si tout ceci aurait été d’une hypocrisie sans borne – Cela aurait été un bien meilleur simulacre de justice que de le tuer. Et puis, Eddard aurait pu lui ramener Jaime. Cependant, Lord Eddard Stark de Winterfell était mort, sa tête trônant en haut d’une lance sur le Donjon Rouge. Plus rien n’empêchait Robb Stark d’être validé dans son combat sordide pour le Nord et pour son père. Sa cause semblait à présent légitime, compréhensible – Cela rendait le simple fait de stopper ses troupes d’autant plus difficile. Comme si un désastre n’arrive jamais seul, Cersei perdit la plus jeune des Stark dans la foule, lors de l’exécution d’Eddard et s’auto-déclarer roi sembla devenir monnaie courante. Son pouvoir – et celui de Joffrey – s’effritait. Tout cela parce que son fils aîné n’avait pas voulu écouter la voix de la raison, préférant voir du sang couler. Elle n’aimait pas l’idée dérangeante que, peut-être – probablement – Joff était au-delà de tout contrôle et, pour la première fois en bien des années, aurait eu affreusement besoin de Tywin. Seulement, elle avait mieux à faire que de l’admettre et le patriarche des Lannister était trop occupé dans leur guerre contre le Nord.

• We had a plan to build a wall, a great divide that would never fall - To separate us from all the pain and keep our skeletons locked away • Fly On The Wall, Thousand Foot Krutch

Joanna Lannister avait été une femme grande et belle – D’une présence qui avait rempli Castral Roc, avec un air de noblesse indéniable et qui avait donné à sa présence une certaine douceur et légitimité. Tout le monde l’avait adoré, tout le monde avait chanté ses louanges et la petite Cersei avait été sûre que l’on avait même écrit des chansons sur sa beauté, sa sagesse, sa magnanimité. Joanna avait été un modèle de valeur et de style de vie. Il est clair que Cersei Lannister n'est plus petite et qu'assise sur le Trône de Fer en face d’un royaume qui se déchire, elle n’a rien de Joanna – n’a rien de sa mère. Ce n’est qu’une défaite parmi tant d’autres dans la course au pouvoir et au contrôle – Mais une défaite amer et dérangeante.

DESCRIPTIONS

L’une des premières choses que Cersei se souvient avoir appris, juste après avoir ingéré les sermons sur l’honneur familial et comment elle se devait de le protéger – en étant vendu au plus offrant -, fût qu’il est très difficile d’être quelqu’un de bien et d’espérer rester en vie, dans Westeros. Cela, elle l’a appris par la mort brutale de sa mère, par chaque regard désapprobateur qu’on lui lançait, par le fait que Tyrion soit encore en vie malgré le fait qu’il ne paraisse n’être qu’une abjecte créature. Cersei n’est donc pas quelqu’un de bien. Il serait inutile de raisonner avec elle en invoquant la morale, les valeurs, le bien – Mais parlez de pouvoir, parlez d’amour et de dévotion, parlez d’honneur et l’intérêt de la blonde sera subitement renouvelé. Ce n’est pas qu’elle ne comprend pas la morale, les valeurs ou le bien – Elle n’a seulement que très peu de respect pour ces moyens faibles et si propices à l’entraîner vers sa propre mort. Ainsi, Cersei est manipulatrice – elle ment, elle triche, elle menace, elle fait des sous-entendus à peine masqués le tout avec un sourire froid, amer placarder sur son visage tout comme les chevaliers portent leur armure. Cersei est fière, aussi – Comme le lion qui représente sa famille – et froide, mordante, sarcastique. Être femme est pour elle un atout, une arme, mais elle est bien loin des jeunes filles dociles et obéissantes de nobles familles. Cersei a ses opinions, ses propres pensées – Et n’en s’en cache que rarement, lorsque celles-ci doivent être gardées comme un de ses nombreux – trop nombreux – secrets. Cersei sait aussi être séductrice, d’un charme mordant qu’elle n’utilise que quand bon lui semble et loyale – D’une loyauté sans borne réservée exclusivement à sa famille, à son propre sang à l’exception de Tyrion. Cependant, cela n’empêche pas qu’elle trahirait tous ceux se mettant dans son chemin. Cersei n’est donc pas particulièrement aimable, pas particulièrement douce, pas particulièrement accessible – Ses attentions ont des accents intéressés, ses sourires sont le fruit de nombreuses répétitions, sa sombre retenue ne fait que masquer un caractère plus passionné qu’elle ne peut montrer. La passion et l’amour sont des faiblesses qui la rendent parfois impulsives, lui faisant perdre le fil de ses pensées. Dans ces moments là, la seule constante semble être son ambition et son amour pour ses enfants. Cersei est une femme dangereuse, autant lorsqu’elle calcule tout que lorsqu’elle ne le fait pas, et pour qui exprimer ses sentiments n’est pas une affaire facile. Arrogante, cruelle, distante et désintéressée auprès de toute personne ne faisant pas partie de sa famille, Cersei se plait à penser qu’elle est une femme de logique et de raison, quand bien même ce ne soit pas entièrement le cas, malgré son intellect indubitable. Après tout, il n’est pas secret que la Reine a certaines tendances paranoïaques, l’empêchant d’apprécier presque tout contacte humain n’étant pas scrupuleusement et ouvertement intéressé ou familial. Cela dit, ce défaut fait d'elle quelqu'un de secret, observateur.

HALTE LA !

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Alooooors, moi, c’est Matty (un pseudo que je n’ai même pas choisi, il m’a été sauvagement attribué par certains amis qui n’arrivaient pas à prononcer mon prénom), j’ai 20 ans, et je suis donc la piètre esclave de mes études et des séries télévisées. Sérieusement. Je n’ai pas ouvert un vrai livre de fiction pour mon propre plaisir depuis cet été. Que dire de plus ? Mes prouesses en langue française peuvent être parfois limitées, puisque cela va faire trois ans que je ne vis plus en France et ne parle donc la langue que rarement (je ne pense même plus en français, c’est pour vous dire…

). Je pense être présente sur le forum autant que possible – Après, mon délais de réponse peut généralement aller jusqu’à une semaine, selon le nombre de sujets que j’ai en cours (disons que si je n’ai qu’un seul sujet en cours, il est fort possible que j’ai une réponse écrite dans la journée/le jour suivant. Si j’en ai trois, ou quatre, ça prend directement plus de temps, surtout en période scolaire). Quoi d’autre ? J’aime pas la neige, c’est froid, donc j’espère que l’hiver n’arrive pas u.u Je suis douée pour les mauvais jeux de mots/mauvaises blagues qui ne font rire personnes, grâce à mon humour…ahem…’à toute épreuve’ ? Je n’ai aucune remarque à faire sur le forum, à part peut-être que je suis amoureuse des contrastes sur la bannières CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 1148606315

CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 1148606315

(bon, après, il faut savoir que moi et le graphisme, ça fait 0). Je suis aussi entrain d’apprendre tous les noms en français en ce qui concerne Game of Thrones, et devrais vraiment finir les livres dès que j’ai le temps. Et je crois que c’est tout ? J’ai du faire un mix bizarre entre les livres et la série, puisque malgré toute ma connaissance des livres (qu’il faudrait que je lise en entier, un jour, et pas juste en diagonale pour savoir qui qui va mourir What a Face

), je suis terrifiée à l’idée de faire des spoils ? CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 447964815

En dehors des peurs communes (le vide, les araignée

), j’ai peur qu’un jour des mouettes m’attaquent dans un remake de Birds et ne me volent mon sandwich. Ça fait tout juste deux mois que j’ai réussi à vaincre mon complexe du ‘si je ne porte pas de talons, le monde risque de s’arrêter de tourner (mais pas vraiment)’, j’aime parler pour ne rien dire et faire des grands pavés, et j’aime pas les brocolis What a Face

(je viens de me rendre compte que ça ne rime pas, haha

) Et, je crois que c’est tout CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 3861344666

Aaah ! Si ! Le code du règlement est {Jon snow est un screugneugneu de batard c'est mama qui l'a dit.}, que j’insère ici à défaut de trouver où il doit se mettre, et Cersei aimerait grandement préciser que si quelqu’un s’amuse à s’envoyer en l’air avec une prostituée contre la porte de sa chambre, la sentence saura être désagréable (sauf s’il s’agit de Joff. Joff, il sera probablement privé de dessert CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 447964815

).

Et aussi - CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 327024879

(parce que ce smiley a trop la classe, et que je saute sur l'occasion de l'utiliser pour rien)

CERSEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 1633146998

CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 1836590676

CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 3067252071

Oh mon dieu je suis heureux Very Happy

Bienvenue parmi nous ma chère

Jaime !

Tout ça pour dire 'merci pour la bienvenue CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 1836590676

' (c'est tellement rare de trouver un bon forum GOT, et en plus avec Jaime de pris CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 1148606315

)

Maison : Feunoyr Famillier : / REPUTATION : 371

Weeeeeeeeeeeellllllcooooooooooome o/ Trop bien une Cersei CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 3861344666

Bienvenue parmi nous ! CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 3067252071

Maison : Mallister REPUTATION : 614

OMFG UNE CERSEI. *meurt* *de joie bien sur*

Bienvenue parmi nous *_____________*

En esperant que tu te plaise ici. Si tu as des questions et tout n'hésite pas. ❤︎ ❤︎ ❤︎

Gnaxfhzruhuhza Cersei *_* *court partout*

Maison : Feunoyr Famillier : / REPUTATION : 371

FELICITATIONS TU ES VALIDE !!

Et je tiens a te dire que tu as de trés bon gout musicaux au passage o/ Bon ceci étant fait, fait attention à ta saucisse, ou à tes possessions. Vas y, prends un siège, ou une pute, quelque chose du genre... Enfin soit !

Quelques topics utiles pour toi. Par ici pour les demandes diverses : rangs, lieux, habitations... Les liens pour te faire des amis... et puis des ennemis aussi. Et puis enfin les demandes de RP ! parce que sur un forum RP, c'est quand même mieux de Rp!

N'oublies pas non plus de venir nous réclamer tes points de réputation à la création si tu y as droit !

Et enfin, Les points de réputations pour en savoir plus la dessus !

Amuse toi bien tout cas

REPUTATION : 136

CERSEI CERSEI PREND MOI!! Ah non c'est pas ça qu'il faut dire!

Bienvenue Wouhouuuuuuuuuuuuuuu!

Quel acceuil! CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 2752511685

Donc merciiii CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 3861344666

, et je peux déjà dire que je me plais déjà (parce que, il faut l'avouer, il est beau, ce forum *.*)

~~Et maintenant, plus qu'à espérer que je sois à la hauteur du personnage en rp .~~

Maison : Feunoyr Famillier : / REPUTATION : 371

Haha et compte sur nous pour te rendre accro a nous !

Pour ce qui est d'être a la hauteur du personnage j'en doute pas o/

Bienvenue à toi vilaine blonde CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 3507799635

Merci

~~J'allais dire que je ne suis pas vilaine, mais ça a un côté mignon qui me plait bien, en fait~~

Bienvenue parmi nous! Je suis certain que le clan Lannister est bien content Razz

La maman lion débarque en ville xDD

Oooh, un Balon CERSEI ♛ And what of my wrath, Lord Stark? 1148606315

Merci! ~~Et là, j'évite les références à Katy Perry, mais ça me fait mal intérieurement xDD~~